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Racisme anti-Blancs : Frédéric Bastien déclare la guerre à l’Université Laval et au fédéral

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Le professeur d’histoire du Collège Dawson Frédéric Bastien a déposé une plainte devant la Commission des droits de la personne du Québec et du Canada contre l’Université Laval. L’historien estime être victime de discrimination, puisqu’il ne peut postuler à la direction d’une Chaire de recherche du Canada (CRC) à titre « d’homme blanc hétérosexuel ».

J’ai porté plainte contre l’Université Laval. Un poste cadrait avec mon expérience [professeur d’histoire du Québec et du Canada], mais les hommes blancs hétérosexuels étaient exclus, a écrit le professeur sur Twitter, dimanche.

Frédéric Bastien estime que l’appel de candidatures pour le poste de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire de l’Université Laval était discriminatoire. Le professeur considère qu’il répondait aux autres critères du poste, notamment par son expérience et la scolarité demandées. Il était hors de question que je puisse postuler. J’ai été exclu sans même avoir pu soumettre ma candidature. C’est du racisme inversé, c’est du racisme antiblanc, croit l’ancien candidat à la chefferie du Parti québécois.

Sur son site Internet, l’Université Laval précise les critères de sélection des chaires de recherche du Canada. Elle invite toutes les personnes qualifiées à présenter leur candidature auprès de leur faculté, en particulier les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les Autochtones et les personnes handicapées, peut-on y lire. La question de l’orientation sexuelle n’est jamais mentionnée, contrairement à ce qu’affirme M. Bastien dans son gazouillis.

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« Le racisme contre les Noirs, c’est inacceptable, contre n’importe quelle couleur de peau, c’est inacceptable. On n’aurait jamais imaginé l’UL ou le programme des chaires du Canada dire : « Voilà, il y a un poste qui s’ouvre, mais ce poste-là est strictement pour les Blancs ». Ça n’a aucun sens. Tout le monde aurait monté dans les rideaux, avec raison d’ailleurs. Ce n’est pas plus acceptable dans le sens inverse. »

– Frédéric Bastien, professeur d’histoire du Collège Dawson

Il s’agit d’un deuxième recours de Frédéric Bastien devant la Commission des droits de la personne. En juin, l’historien a déposé une plainte contre l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Il alléguait un cas de discrimination fondée sur des convictions politiques. Frédéric Bastien souhaitait louer une salle à l’UQAR afin d’y prononcer une conférence sur le rapatriement de la Constitution canadienne, ce que l’Université a refusé. M. Bastien soutient que ce refus est dû à ses idées politiques, peu populaires dans les milieux universitaires.

Les responsables des communications de l’UQAR réfutent cet argument et justifient plutôt ce refus par des motifs techniques.

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L’Université suit les règles

Selon l’Université Laval, le cas de M. Bastien n’est pas discriminatoire et est fidèle aux exigences d’Ottawa. Le programme des chaires de recherche du Canada, financé par le gouvernement fédéral, a des exigences en matière d’équité, de diversité et d’inclusion. L’Université ne fait qu’appliquer les règles, insiste Andrée-Anne Stewart, directrice adjointe de la Direction des communications de l’Université Laval.

Tant et aussi longtemps que les chaires de recherche [ne seront pas pourvues] par des personnes de ces quatre groupes sous-représentés, on ne peut pas ouvrir à tous, précise la porte-parole.

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Toutes les universités du Canada sont soumises aux mêmes pratiques et aux mêmes exigences. Lorsqu’elles les atteignent, ça permet d’ouvrir à un plus large nombre. On espère bientôt atteindre nos cibles à l’Université, ajoute Mme Stewart.

Elle rappelle que des 371 postes comblés depuis 2017, 12 l’ont été avec les critères fédéraux. Les valeurs d’ouverture et d’équité sont au centre des valeurs de l’Université, se défend Mme Stewart.

[…]

>>> Lire l’article complet de Félix Morrissette-Beaulieu

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3 commentaires

  1. Les québécois sont trop moux pour faire quoique ce soit

  2. On ne combat pas le racisme par le racisme ; Vérité incontournable . . . . mais aussi : On ne fait pas d`omelettes sans casser des oeufs : Autre vérité incontournable . Donc deux vérités s`affrontent , ici . Et qui choisit SA vérité ? Celui qui a les commandes DONC le OUERNEMENT . Le problème de fond est que la vérité première indique du racisme et on s`en sort pas tandis que la seconde vérité est de la commodité et y mène aussi !!!! Donc , au total , bien que deux vérités s`affrontent c`est la première qui est vraie tout du long .

  3. Si on trouve la situation injuste pour les femmes ou les autochtones ou autres groupes quels qu`ils soient il faut les accomoder plus fortement avec des subventions ou autres armes pour les amener à une situation équilibrée mais sûrement pas en éliminant , abaissant et dénigrant ceux qui dominent statistiquement car cette statistique provient du fait que le gouvernement a toujours accepté celle-ci . Le gouvernement essaie de laver plus blanc que blanc pour noyer la statistique qu`il a toujours alimenté !!!

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