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«Je suis allé, j’ai parlé aux résidants et j’ai vu le niveau d’activité de la GRC, de l’Agence des services frontaliers et autres responsables qui a eu un impact sur ce qui était autrement une route rurale tranquille», a expliqué le ministre de la Sécurité frontalière, Bill Blair, en précisant qu’il s’agissait d’une compensation appropriée.
Le gouvernement fédéral remettra un montant plus ou moins élevé à ces résidants, selon la proximité de leur domicile avec la frontière canado-américaine. Plus un citoyen habite proche, plus son quotidien a été perturbé, donc plus il recevra d’argent. Le montant couvrira les désagréments subis à partir du 1er avril 2017.
La porte-parole du ministre Blair, Marie-Emmanuelle Cadieux, n’était pas en mesure de préciser mercredi à combien s’élèverait le montant total du dédommagement.
Les résidants du chemin Roxham ont vu passer 96 % de l’ensemble des demandeurs d’asile irréguliers en provenance des États-Unis depuis 2017.