En tant que commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil serait un problème pour les immigrationnistes issus du PLQS et de l'aile rouge de la CAQ.
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Pilule blanche : Legault a choisi un critique de l’immigration massive comme premier commissaire à la langue française

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(Québec) Le gouvernement Legault s’apprête à nommer le tout premier commissaire à la langue française, un nouveau chien de garde indépendant prévu à sa réforme de la loi 101. Il a retenu la candidature du philosophe et haut fonctionnaire au fédéral Benoît Dubreuil, coauteur de l’essai Le remède imaginaire – Pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec, a appris La Presse. Un suspense entoure toutefois cette nomination, car elle ne ferait pas l’unanimité à l’Assemblée nationale.

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Benoît Dubreuil détient une maîtrise en philosophie de l’Université de Montréal et un doctorat dans le même domaine de l’Université libre de Bruxelles. Il a déjà été chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). Sous le gouvernement Marois, il a été conseiller politique du ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne.

Depuis 2016, il occupe des postes de direction dans des organismes fédéraux. Après quelques années à Services aux Autochtones Canada, il travaille à l’Agence d’évaluation d’impact du Canada. Il en est le directeur général par intérim des opérations régionales pour l’est du pays.

Un « impact marginal »

En 2011, Benoît Dubreuil a publié avec le démographe Guillaume Marois le livre Le remède imaginaire – Pourquoi l’immigration ne sauvera pas le Québec (Boréal), qualifié d’essai-choc à l’époque. Les auteurs y soutiennent que, contrairement à ce que plusieurs pensent, la hausse des seuils d’immigration n’est pas une solution miracle à la pénurie de main-d’œuvre et au vieillissement de la population. La venue de nouveaux arrivants avait un « impact marginal » sur ces deux phénomènes.

Toujours selon eux, « l’impact sur les finances publiques est probablement négatif, les immigrants recevant davantage de transferts fiscaux et payant moins d’impôts ».

« Économiquement et démographiquement, le Québec n’a pas besoin d’immigration, concluent-ils. Dire le contraire revient à créer des attentes condamnées à être déçues. Les Québécois doivent poursuivre le débat sur leurs politiques d’immigration et d’intégration, mais en mettant de côté cet argument une fois pour toutes. »

Cet argument est véhiculé, selon eux, notamment par le Parti libéral du Québec – au pouvoir à l’époque de la parution de l’essai – « pour des motifs électoraux ».

« Malgré la francisation relative de l’immigration, l’appui au Parti libéral du Québec demeure proportionnellement plus fort chez les immigrants que chez les natifs. Le gouvernement [libéral à l’époque] a donc un intérêt objectif à faire diminuer la part relative des natifs dans la population », analysent-ils.

Une question de poids

Ils critiquent aussi l’argument selon lequel il faut augmenter l’immigration pour maintenir ou augmenter le poids du Québec à l’intérieur du Canada. Car « on oublie en effet de mentionner que l’immigration […] vient du même coup réduire le poids relatif du français au Québec ».

Les auteurs soulignent que « toute augmentation de l’immigration a pour effet direct de faire diminuer la part de la population utilisant le français à la maison. Certains diront que la langue parlée à la maison n’est pas un indicateur important, qu’il est préférable d’examiner la “connaissance du français” ou l’utilisation du français comme “langue de travail”. Or, quel que soit l’indicateur utilisé, on arrive à la conclusion que les immigrants utilisent considérablement moins le français que la population native ».

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Nouvelles responsabilités

En vertu de la loi 96, « la personne proposée par le premier ministre » au poste de commissaire à la langue française « doit avoir une sensibilité ainsi qu’un intérêt marqués en matière de protection de la langue française ». Le mandat est de sept ans et ne peut être renouvelé.

Le commissaire est chargé de « surveiller l’évolution de la situation linguistique au Québec ». Il doit notamment « faire le suivi de la connaissance, de l’apprentissage et de l’utilisation du français par les personnes immigrantes ».

Les remplacistes de QS ont rejeté la candidature de Dubreuil sans même le rencontrer. La CAQ attend l’arrivée des péquistes pour que la nomination soit transpartisane.
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Il détient des pouvoirs d’enquête et peut intervenir en justice pour la défense du français. Il a le pouvoir de formuler des avis et des recommandations au ministre de la Langue française, au gouvernement et à l’Assemblée nationale.

>>> Lire l’article complet de Tommy Chouinard

Pour en savoir plus :

Un refus prématuré | La Presse

Voir également

Roxham : Québec devrait envoyer les illégaux en Ontario

Journal de Montréal > Les démocrates font tout leur possible pour éviter d’affronter le problème …

11 commentaires

  1. Je me demande si ça va changer quelque chose

  2. Sept années, c’est long pour un mandat

  3. Les québécois de souche vont être minoritaire au Québec

  4. C’est mieux que rien.
    Protégeons nous contre l’envahisseur avant d’être pulvérisé de notre territoire.

  5. Ce qui est réconfortant avec les gauchistes suicidaires et complices de l`islam.
    C`est que lorsque leur protéger musulmans seront majoritaires, tout ces bons musulmans vont passer aux sabres tous les mécréants et les naifs collabos gauchistes également!

    Mais comme l`islam est en retard de 1500 ans!! ,(Nous avons qu`a voir leur 57 pitoyables pays ,sous leur mer**ique charia) après avoir anéanti la civilisation occidentale, ils vont s`entre-tuer à leur tour en bons parasites qu`ils sont et L`islam aura fait son oeuvre mortifère et boucler la boucle.
    Voilà l`avenir de l`islam et je ne suis même pas prophète!

  6. J’ai une question à poser a monsieur Alexandre cormier denis.

  7. Quest ce qu’il a contre les musulmans. Est ce qu’il les craint ou il les déteste

  8. Pourtant les musulmans qui viennent au Québec sont pourtant éduqués et vivent la vie à l’occidentale.

  9. Les québécois sont trop moux pour avoir un pays

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