Michel Hébert >
C’est comme une taloche derrière la tête de notre Justin national cette histoire. Celle du «touriste» Joshua Boyle, «kidnappé» avec sa femme (enceinte) en Afghanistan…
Ils étaient partis y faire de la randonnée. Quoi de plus avisé pour des Occidentaux qu’une randonnée pédestre dans un pays en guerre contre l’Occident?
Seuls les esprits mal intentionnés pourraient y voir une quelconque fourberie.
Revenus au Canada avec trois enfants (un quatrième serait mort là-bas), les Boyle n’ont pas vécu une paisible vie de famille.
Papa Boyle est visé par une flopée d’accusations criminelles : voies de fait, agressions sexuelles, séquestration, etc.
On dira que son séjour chez les Talibans l’a rendu fou. Ce sera pratique, compatissant, et ça évitera les questions délicates.
Mais le malaise persiste. La photographie de Boyle dans le bureau du premier ministre du Canada… Le bébé dans les bras de Trudeau, le poseur invétéré…
Il fait toujours la joie de la gent féminine et le bonheur des minorités. Et les intentions de vote sont particulièrement favorables au Québec…
Mais Boyle, converti à l’islam il y a plusieurs années, n’est pas celui que l’on avait cru voir sur la photo. Étrangement, cette histoire n’a guère d’écho au Québec.
La famille Doyle
Sous la cloche de verre de la francophonie, on repart les cassettes préparées par la gauche: le salaire à 15$/heure, les services publics, le CH qui agonise, la tempête de neige et Trump, bien sûr, qui ombrage nos incuries.
Revenu en octobre, emprisonné au Jour de l’An, Boyle n’a pas tardé à se montre sous son vrai jour.
Mais faut-il être sain d’esprit pour aller en voyage au pays des Talibans avec une femme enceinte de plusieurs mois? Peut-être le tourisme n’était pas sa véritable motivation. Était-ce aussi un «pélerin», ce Boyle?
Il ne semble pas net, net. Sa première femme était la sœur d’Omar Khadr, ex pensionnaire de Guantanamo, et à qui le gouvernement Trudeau a versé 10,5 millions récemment. Le père de cette dame était un proche d’Oussama Ben Laden, un ami de la famille Khadr…
Et puis, fonder une famille en captivité! Pourquoi pas? Selon Boyle, sa femme vieillissait, l’horloge biologique tiquait, pas de temps à perdre chez les Talibans… Ça révèle un peu pas mal du bonhomme… Perspicacité, compassion…
Trudeau devait savoir tout ça. Mais ça ne semblait pas lui poser le moindre souci.
Il a franchement l’air d’un imbécile maintenant. Et pourquoi, en fait, avoir invité ce type dans son bureau? Cette habitude qu’il a de paraître ne l’incite pas à la prudence.
Ce Boyle, que les Américains ont été les premiers à retrouver au Pakistan, a voulu prendre un vol commercial vers le Canada plutôt que de courir la chance de suivre ses premiers libérateurs… Les Américains auraient des questions à poser à cet étrange otage.
Cette histoire s’ajoute à d’autres. Des lubies d’un ancien prof de théâtre qui se la joue grandiose, à la Gandhi à coups de selfies, de bains de foule et d’excuses en tous genre… Il discute ensuite du sort du monde à la table des riches.
On raconte que Trump est déséquilibré. Mais Saint-Justin-du-Selfie ne montre-t-il pas un jugement déficient?
Il se déguise en roi birman ou en prince du Bengale, joue du drapeau et du tapis, roule ses manches et y va à fond la teinture pour étirer sa prétendue jeunesse…
Il se présenterait nu s’il devait s’amouracher des pygmées de l’Amazonie…
On a l’impression que le Canada devient une simili monarchie. Et que Néron n’est pas le plus brillant du canton.
Personne ne savait ce qui attendait le Canada. Déficits à tout rompre, marijuana à gogo, retour du religieux. Ce pays sera méconnaissable quand le dandy narcissique aura fini son power trip…