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La ministre de la Santé Danielle McCann souhaite que plus de médecins pratiquent des avortements tardifs, alors qu’un rapport commandé par le Collège des médecins évoque en ce domaine des services insuffisants et désorganisés.
Le rapport du groupe de travail en éthique clinique du Collège des médecins, dont le quotidien La Presse fait état, dresse le portrait de services peu accessibles pour les avortements durant le troisième trimestre de grossesse. On y décrit des femmes enceintes qui sont refusées par plusieurs hôpitaux et des médecins qui sont stigmatisés s’ils pratiquent de tels avortements.
Interrogée à ce sujet à l’Assemblée nationale mercredi, la ministre de la Santé et des Services sociaux s’est dite consciente du problème. « Quelques médecins le font; on voudrait qu’il y en ait un peu plus », a-t-elle signalé.
Elle a dit envisager « une équipe additionnelle » pour accroître l’accès des femmes à ces services. Il ne s’agirait pas d’une équipe volante qui se déplacerait d’un établissement à l’autre.
La ministre a rappelé qu’il s’agissait de cas exceptionnels. Elle a précisé que de 10 à 25 femmes vont aux États-Unis chaque année pour subir un avortement tardif. « On veut que le service soit donné au Québec. »
Plusieurs problèmes se posent: des gynécologues sont réticents à pratiquer un avortement aussi tardif; ils sont donc peu nombreux à le faire. Et ceux qui le font sont parfois stigmatisés, indique-t-on dans le rapport commandé par le Collège des médecins.
Pour un gouvernement soi-disant « nationaliste » comme la CAQ, on peut dire qu’on est loin d’une politique nataliste.
S’il y avait moins eu d’avortements depuis 40 ans, on ne serait probablement pas en situation de « pénurie de main-d’œuvre » et on aurait pas besoin d’autant d’immigration.
Je pense que la réputation de la CAQ d’être nationaliste est surfaite. Ce gouvernement semble considérer le Québec davantage comme un marché que comme une nation ou une patrie.
De plus, la laïcité à tout prix néglige le fait que le Catholicisme, qu’on le veuille ou non, fait partie de l’identité québécoise.
Il va falloir prier fort pour retrouver le bon sens. Il va falloir prier le chapelet comme l’ont fait jadis nos aïeux au Québec.
Le problème est plutôt: pourquoi à l’heure actuelle des avortement tardifs nombreux? Il faut sensibiliser les femmes à faire un test précoce afin de pouvoir bénéficier d’un avortement médicamenteux qui doit se faire au plus tard à 7 semaines d’aménorrhées (pas de règles) pour ce qui est de la France(je suis française). Dans les avortements tardifs on peut se poser la question aussi si la femme n’a pas le désir de garder sa grossesse mais avorte sous pression de l’entourage ou des raisons sociales. L’avortement médicamenteux en outre représente une économie de des dépenses médicales.