Alexandre Cormier-Denis
À l’heure de l’immigration massive, du multiculturalisme militant, de l’anglicisation de Montréal, du délitement social et de la destruction de la conscience nationale, le principal candidat à la direction du Parti Québécois promet ouvertement de constituer le gouvernement le plus progressiste et réformateur depuis 1976.
Attention – ceci est une vraie affiche de campagne !
Alexandre Cloutier, appuyé par l’establishment du parti, promet principalement de faire du progressisme son cheval de bataille s’il est élu à la tête de l’État. Il ne veut ni travailler à faire du Québec un pays, ni renouveler le nationalisme québécois, ni mettre en place un gouvernement patriote. Il promet d’être progressiste et réformateur.
Tout comme… Justin Trudeau. Pauvre Parti Québécois.
La confusion est telle au sein de la formation politique qu’elle confond le progressisme avec la défense de la Nation. Comme si le cœur de son combat politique – la défense de la Nation québécoise – avait été confondu avec la forme qu’il a prit depuis 40 ans – la social-démocratie.
Pendant que l’électorat traditionnel du Parti Québécois, celui des régions et des banlieues, migre de plus en plus vers la Coalition Avenir Québec, les cadres du parti appuient un candidat qui supporte la mise en place d’une commission d’enquête contre le racisme systémique. Commission promue par les Jeunes du Parti Libéral afin de culpabiliser un peu plus la majorité canadienne-française de douter des bienfaits de l’immigration de masse et du multiculturalisme canadien. Comme si le racisme systémique était le sujet principal de l’heure au Québec, l’establishment du parti choisit donc le candidat qui reprend intégralement la lecture sociale et politique de l’adversaire fédéraliste sur la question de l’identité québécoise.
Jacques Cartier rencontre les Indiens à Stadaconé, 1534
par Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté, 1907
Le Québec, foyer lumineux de la civilisation française en Amérique du Nord, a survécu à quatre siècles d’héroïsme, de grandeur et de victoires, mais aussi de reculs, de défaites et d’humiliations. Sans conscience nationale, notre peuple n’aurait pas survécu aux sirènes de l’assimilation et de la dissolution dans le grand ensemble continental. S’il s’avérait que le Parti Québécois abandonne les fondamentaux de la lutte pour la survivance et la liberté, les Québécois auront le difficile devoir de trouver de nouvelles voies afin d’assurer leur survie nationale.