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Ces élites cosmopolites qui méprisent les racines françaises du Québec

Le Journal de Montréal >

Je reviens de Détroit, où notre passé néo-français figure en meilleure posture que chez nous. De colossales statues y rappellent les exploits de Lamothe Cadillac, le fondateur de la ville, de Cavelier de La Salle et de Louis Jolliet, notamment. Notre mairesse ricaneuse s’offusquerait sans doute de ce patrimoine trop « pure laine » qui jure sur la Babel qui lui sert de modèle pour Montréal.

Dimanche dernier, à la place d’Armes (où la statue de Maisonneuve reçoit des seaux de peinture rouge), devant la basilique Notre-Dame, une foule d’Américains venait se recueillir et assister à la messe. Nos grands sorciers du tourisme les attendaient avec du gros hard rock américain.

Pourquoi ne pas jouer les succès québécois ? Si un touriste veut entendre du U2 ou les Beatles, il peut aller à Dublin ou Liverpool.

Exemple de Québec

À Québec, on fait plus d’efforts pour mettre en valeur ses racines et son histoire. Le maire Régis Labeaume, faut-il le dire, a conscience de la fragilité du français en contexte nord-américain.

À Montréal, la mairesse donne par distraction des conférences de presse en anglais seulement et colporte le mensonge d’un Montréal soi-disant « territoire mohawk non cédé » si cher à la gauche fédéraliste qui gave sa psychose anti-québécoise de ce genre de faussetés.

>>> La suite de l’article de Gilles Proulx.

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