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Clôture sur le chemin Roxham : Lisée n’aurait pas dû se rétracter

Alexandre Bouvier >

La volte-face de Jean-François Lisée sur la mise en place d’une clôture près du chemin Roxham s’inscrit bel et bien dans un excès de « politiquement correct » qui frappe notre classe politique depuis les dernières années.

On a décrié sa proposition comme étant exclusive et populiste, alors qu’en regardant de plus près on se rend compte rapidement qu’elle a toujours été conditionnelle à la suspension de l’entente avec les États-Unis sur les tiers pays sûrs. La mauvaise foi des « QSistes » en témoigne largement. Ce n’est pas normal dans un pays développé d’institutionnaliser un point de passage irrégulier dans un bois et d’y concentrer la très grande majorité de l’immigration irrégulière. Cette politique, qui, doit-on le rappeler, est un choix politique du gouvernement Trudeau, contribue à mettre les services publics du Québec sous pression, considérant la limite des ressources humaines et physiques disponibles. En empêchant les demandeurs d’asile de se présenter aux postes frontaliers, c’est cette entente qui ferme des portes.

En cela, la position de M. Lisée demeure beaucoup plus humaniste et ouverte que ce que les bien-pensants de la rectitude politique laissent entendre. […] En tout respect, je me serais attendu à plus de courage politique de la part du chef de l’opposition officielle et de son caucus.

> Lire l’article en intégralité sur Le Devoir.

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Un commentaire

  1. Bonjour,
    À l’époque, Robert Bourassa avait parlé de souveraineté culturelle. (Dans les années 70). Pourquoi ne pas reprendre cette idée ?
    Et même Pauline Marois avait à un moment imaginé des référendums sectoriels. (Ça capotait fort à CJAD…) Pourquoi aussi ne pas reprendre l’idée ?
    Le PQ est une machine à perdre, et cette machine va super bien marcher lors des prochaines élections…
    Si le PQ ne change pas de discours, et vite, il va se faire balayer le 2 octobre, et ce sera pas bon pour le Québec.
    Misère !

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