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Clôturer le chemin Roxham : une mesure de simple bon sens

Michel Hébert >

Pour mettre fin à la bouffonnerie migratoire à la frontière du Québec, ce que n’ose pas faire Justin Trudeau, le Grand Canyon de la Connaissance, il faudrait tout simplement installer une clôture. 

En bois traité, j’imagine. Aussi facile d’entretien que le PVC et moins rébarbative qu’une clôture de métal, du genre de celles qui protégèrent longtemps Ville Mont-Royal de ses voisins multicolores…

Cette idée, saugrenue à première vue, est celle de Jean-François Lisée, le chef du PQ, peut-être même le dernier chef du PQ…

Enfin bref, M. Lisée a abordé le très délicat dossier de l’immigration illégale de façon plutôt téméraire : en ces matières, les solutions simples sont vite jugées simplistes par les douaniers de l’opinion publique…

Mais pour que le chemin Roxham ne soit plus utilisé par les illégaux, ne suffirait-il pas d’une clôture? Quitte à y ajouter des fleurs, des bancs, une consigne pour les valises et un distributeur de bouteilles d’eau…

Boucher ce trou absurde dans la frontière, connu de tous les magouilleurs du monde, de New York à Miami en passant par Abidjan; c’est pourtant ce qu’il faudrait faire. Les immigrants s’y font conduire en taxi avec femme, enfants et valises sur roulettes. Et quand les bagages sont trop nombreux, la police et les douaniers, toujours courtois avec les miséreux et les simulateurs, les transporte dans leurs fourguons.

Et pout-pout-pout, ils partent sur les routes cabossées, les planches à laver de la Belle province, en quête d’un gîte, d’un refuge ou d’un dortoir affichant Compassion Internationale Illimitée. Peut-être les reverra-t-on au stade olympique; ça nous changera des fantômes des Expos et des fonctionnaires qui y font à peine de l’écho…

Enfin bref, on traverse plus facilement la frontière qu’on prend un avion d’Air Transat aux confins déserts de nos minables aéroports: ici comme ailleurs, c’est au fond, au bout là-bas, où c’est moins cher…

Mais Justin Trudeau, PM du Canada et Mascotte de Krishna, préfère ne rien faire. Il jouit à barater la compassion canadienne, jour après jour, faisant souffrir la syntaxe en alignant des phrases que peut à peine saisir Mélanie Joly, la Donalda du Patrimoine canadien et nouvelle risée de TV5-Monde…

Trudeau donc, ce Puits de Lumière Incandescente, a souri quand on lui fait savoir ce qu’avait dit le dernier chef du PQ…

Même si l’idée était bonne, Lisée a vite été disqualifié par les verbomoteurs de la ménagerie politique. Une clôture, ce ne serait pas «inclusif»! Peut-être aurait-il dû dire une clôture aux couleurs de l’arc-en-ciel…

Disqualifié par les libéraux d’abord, toujours prompts ceux-là à déconsidérer ceux qui ne sont pas libéraux.

C’est l’attitude typique des zombies qui ne savent trop où ils en sont : sommes-nous morts ou vivants, hors de Montréal?

Chez les francophones, ils se font de plus en plus rares… Une espèce en voie de disparition, si vous en trouvez un qui soit sain d’esprit, appelez au musée qu’on l’empaille…

–      Bonjour Madame, j’ai trouvé un libéral.

–      N’est-pas un cas d’Alzheimer?

–      Non, je ne crois pas, il m’a dit Bonjour-Hi…

–      Amenez-le, en octobre, on prépare une journée Souvenirs des années 2000…

Enfin bref, on fait quoi en attendant les migrants? On met la table, on place les ustensiles, on prépare les menus, les lits et les guides touristiques? On loue toutes les chambres du Motel Métropole? On les dirige chez Joël Lightbound, au 310 rue du Campanile?

Ou on fait rien, comme le veut la tradition fédérale si chère à Justin Trudeau, le Plafonnier des Communes. On ouvre les bras et on refile la facture aux provinces! Dernière trouvaille fédérale/provinciale: on les envoie en Ontario! Ils sauront vite qu’au moins, les routes sont plus lisses, moins affectées par la corruption systémique…

Il reste que le pays de nos aïeux semble disparaître sous nos yeux, tel un noyé dans les abysses…

 

[…]

 

> La suite sur le Journal de Montréal.

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2 commentaires

  1. Ça coûte de l’argent les migrants et c’est souvent les mêmes qui casquent pas ceux qui font de la politique les 1% de privilégiés pas les journalistes grassement payés non ce sont la classe moyenne, les assistés sociaux qui sont coupés, les services à la population santé, éducation, les retraités bien oui les retraités car ils ont gelés mon indexation sur ma modeste retraite et ce pendant 6 ans, oui la migration ça coûte chers pour une classe de gens mais ce ne sont pas les décideurs et les journaleux qui casquent.

  2. Une réflexion suggestive

    Pour garder son poids démographique au sein du Canada et pour compenser la baisse du taux de natalité le Québec doit avoir une politique d’immigration pour se donner les moyens de la contrôler. Il semble que depuis 2016 l’objectif d’immigration du gouvernement libéral de Justin Trudeau ait passablement augmenté au Canada obligeant le Québec à fixer son seuil aux environs de 50 000 par année.

    Notre Kid Kodak national qui se promène partout dans le monde en criant Canada terre d’accueil devrait réfléchir aux contraintes et inconvégnants que ses propos suscites par la venue d’immigrants illégaux s’additionnant aux légaux.

    Au lieu d’agir concrètement Philippe Couillard demande à Ottawa non pas de trouver un moyen de contrôler la venue des immigrants illégaux mais de payer la facture. Il faut plutôt faire comprendre à monsieur Trudeau que notre capacité d’accueil est largement dépassée et que l’impact de l’immigration illégale ajoute à l’insuffisance de prendre soins et de s’assurer de leur intégration (francisation, intégration dans les milieux de travail, reconnaissance de diplômes).

    L’idée du chef du parti Québécois Jesn-François Lisée de mettre une clôture se voulait une réflexion suggestive pour contrôler l’afflux des illégaux sur le chemin Roxham.

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