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Élection partielle : Il n’y a plus un élu libéral à l’est de Montréal

Journal de Montréal >

Le résultat était prévisible, vu la lune de miel du gouvernement Legault, mais il doit être extrêmement douloureux pour le PLQ. La victoire caquiste dans Jean-Talon a rayé le parti de tout l’est du territoire.  

Non seulement le PLQ perd un château fort qu’il occupait depuis la création du comté dans les années 1960, mais il encaisse une claque symbolique, lourde de conséquences.  

Depuis l’élection générale, il a perdu l’élection complémentaire dans Roberval, puis, hier, celle de Jean-Talon. Ça n’a même pas été serré.  

Résultat : le PLQ n’a plus un député pour le représenter à l’est de Montréal.  

Le gagnant de la course à la direction, que ce soit Dominique Anglade ou Alexandre Cusson, se retrouvera avec un défi colossal de reconnexion avec l’électorat francophone des régions du Québec.  

>>> La suite de l’article de Rémi Nadeau.

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3 commentaires

  1. La lâcheté et l’aveuglement de nos politiciens est un non sens, ces traîtres doivent être condamnés.I

  2. La jeunesse est derrière la CAQ, donc l’avenir est avec la CAQ.

    Il faut comprendre que la jeunesse actuelle, contrairement à toutes les autres générations avant elle, n’est pas idéaliste. Elle est conformiste et pour se donner bonne bouche elle épouse quelquefois les thèses des changements climatiques… mais jamais les problèmes de disparité économique et de pauvreté qu’elle juge « normaux » puisque découlant de la théorie du « mérite » qu’ils endossent à 100%.

    Bref, une société violente du « chacun pour soi » et du « au plus fort la poche » dont la CAQ est une bonne représentante.

    On est loin de l’époque où, il y a 20 ans, Michel Chartrand défendait l’idée d’un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel pour permettre à tous sans exception une vie décente et épanouissante. Qui désormais propose ce projet? Personne!

    Il ne nous reste plus qu’à sortir nos chapelets.

  3. Avec la CAQ et les libéraux fédéraux, on n’a pas fini de vivre dans une entreprise plutôt que dans un pays. Ce que l’on sait du Québec par exemple, c’est qu’il y a pénurie de main d’œuvre et la CAQ a dû reculer sur son contrôle de l’immigration parce que le Québec, ce n’est ni une province, ni un pays, mais une entreprise, une « business ».

    Et une « business » n’a pas besoin de citoyens mais de « main-d’œuvre ». Et une « business » se fout de l’identité nationale des employés en autant qu’ils fassent la job.

    Donc, on a besoin de faire venir des immigrants pour ces jobs ingrates et mal payées dont personne ne veut et ces immigrants sont évidemment mal placés pour refuser ces jobs.

    D’ailleurs, on leur dit combien généreux sont les Québécois, surtout à l’approche de Noël avec ces collectes de toutes sortes.

    À la fin des années 1980, Guy Paiement avait signé des articles dans la revue « Relations » qui commentaient des études démontrant qu’à l’époque, il y a 30 ans, c’était dans les classes socio-économiques les plus défavorisés au Québec qu’il y avait le plus de solitude et le moins d’enfants…. eh oui, généreux les Québécois…

    Je ne crois pas que cela ait bien changé 30 ans plus tard.

    Il aurait fallu instaurer le revenu de citoyenneté universel que réclamait le regretté Michel Chartrand depuis longtemps. On aurait peut-être eu un peu plus de naissances au Québec depuis 30 ans.

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