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« Faut qu’on se parle » : Aussant associe le PQ au racisme et souhaite fusionner avec QS

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Vous vous souvenez de la tentative de récupération solidaire « Faut qu’on se parle » initiée par Gabriel Nadeau-Dubois et soutenue par Jean-Martin Aussant ?

Le premier est devenu porte-parole de QS et le second, candidat du PQ.

Jean-Martin Aussant a finalement dévoilé publiquement la stratégie de son ami Nadeau-Dubois.

 

Gauche partout, justice nulle part

 

GND vise le PQ

Devenu co-porte-parole de QS, Nadeau-Dubois a immédiatement milité pour un rapprochement avec le PQ et s’est prononcé  en faveur d’une alliance électorale avec Lisée.

Mais comme son parti est composé de bolcheviques et d’islamistes qui semblent détester le PQ plus que n’importe quelle autre formation politique, GND a du se contenter du prix de consolation : Option nationale.

Lors d’un vote plus que douteux, les membres d’Option nationale ont entériné la fusion avec Québec solidaire, donnant au parti islamo-marxiste un vernis souverainiste plus frais.

 

Les nouvelles amies d’Option nationale

 

Aussant roule pour QS

Revenu au PQ, Aussant a ainsi attendu que Lisée se casse la gueule de manière monumentale pour ensuite se présenter à la prochaine chefferie.

Lors d’un colloque portant sur l’avenir du nationalisme québécois, Aussant a relaté l’anecdote suivante : dans le cadre d’une activité scolaire alors qu’il était présent, un groupe de jeunes devait faire une improvisation sur le racisme. Par ailleurs, on se demande la légitimité pédagogique d’une telle activité… Mais, passons.

Le groupe de jeunes devant incarner « les racistes » s’est présenté comme étant « péquistes ».

Faussement traumatisé par l’événement, Aussant a enchaîné en disant qu’il fallait en finir avec cette histoire d’identité québécoise car cela nuisait au Parti québécois et qu’il fallait surtout se concentrer sur les aspects économiques de la souveraineté.

Bref, il a repris texto l’analyse de la gauche nous expliquant que le PQ a perdu en 2014 en raison du traumatisme de la « Charte de la haine ».

Problème majeur d’analyse : les Québécois viennent d’élire un parti qui a parlé d’expulser les immigrés qui ne se conformaient pas aux valeurs nationales.

 

La CAQ a gagné en raison de son positionnement identitaire

 

QS veut tuer le PQ pour mieux l’avaler

Jean-Martin Aussant a tout de suite enchaîné pour expliquer qu’il était prêt à une refondation complète du PQ, avec changement de nom si nécessaire.

Traduction : il veut former un nouveau mouvement politique pour rejoindre ses sous-fifres qui ont déjà intégré QS.

L’opération « Faut qu’on se parle » arrive doucement à son terme. Même si Aussant ne devenait pas le prochain chef du Parti québécois, nul doute qu’il militera bientôt pour que le PQ se « réinvente » en adoptant un nouveau nom et une nouvelle identité afin de mieux le dissoudre.

En raison de leur sectarisme, les crypto-communistes solidaires refuseront sans doute une fusion pure et simple des deux partis. Voilà pourquoi Aussant souhaite d’abord détruire le vieux PQ afin de faciliter la recomposition souverainiste et permettre une absorption des péquistes restants par le parti de son ami GND.

Par ailleurs, on peut légitimement se demander qui luttera contre cette fusion au sein du PQ. À force de dévier toujours plus à gauche, il est de plus en plus difficile de voir les différences idéologiques entre l’establishment péquiste et ceux des solidaires.

Le PQ est sans doute arrivé en fin de vie. Reste à savoir s’il lui reste encore un peu de virilité politique pour ne pas se faire dissoudre totalement dans ce nid de vipères qu’est Québec solidaire.

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2 commentaires

  1. Toute forme de fusion avec Québec solidaire par le Parti québécois constituerait le baiser de la mort pour ce dernier. À cet égard, la dévoration d’Option nationale par QS constitue une leçon exemplaire à retenir. Il faut rejeter avec fermeté l’attitude de M. Aussant, qu’elle relève de la faiblesse ou de l’entourloupe culpabilisatrice… ou les deux.

  2. Aucune fusion possible du PQ avec QS

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