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Fondation Équipe-Québec : Pour une équipe nationale québécoise dans chaque discipline sportive

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Mikaël Kingsbury drapé de bleu sur le podium d’une Coupe du monde et Alexis Lafrenière avec une fleur de lys sur la poitrine. Robert Sirois ne lâche pas le morceau avec son idée d’Équipe Québec lors des événements sportifs internationaux.

Dans un livre fraîchement imprimé, il exhorte même le premier ministre François Legault à respecter l’appui qu’il avait manifesté à son projet lorsqu’il siégeait dans l’opposition.

L’ex-joueur de la Ligue nationale de hockey, qui milite depuis des années pour que les athlètes québécois forment une nation dans toutes les compétitions autres que les Jeux olympiques, relance le sujet avec son livre Équipe nationale du Québec, un projet rassembleur et identitaire, un ouvrage de 171 pages dont le lancement s’effectuera samedi à Piedmont, dans les Laurentides.

Le Québec, une nation

« Depuis 2006, le Québec est reconnu par l’UNESCO comme étant un peuple avec un territoire », rappelle l’auteur, qui y voit la cohérence d’être représenté « dans tous les sports au même titre que les quatre nations qui forment le Royaume-Uni, soit l’Écosse, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles et l’Angleterre, qui ne sont pas des pays, mais des nations non souveraines au même titre que le Québec ».

« Mon but, c’est de voir le Québec […] participer aux Jeux du Commonwealth, aux Jeux panaméricains, aux Coupes du monde et aux championnats du monde dans tous les sports, mais comme le Royaume-Uni, le Québec se joint au Canada pour les Jeux olympiques », propose Sirois en entrevue avec Le Journal.

Mouvement de pression

Plus d’une décennie après un premier bouquin paru en 2009 dans lequel il prêchait pour une équipe du Québec lors du championnat mondial de hockey junior (Le Québec mis en échec), Robert Sirois jette aujourd’hui une nouvelle pierre dans la mare politique.

Tout en rappelant les décisions du gouvernement libéral de Philippe Couillard d’avoir « jeté à la poubelle » une étude de faisabilité que lui avait commandée Pauline Marois alors au pouvoir, cette fois, c’est François Legault que l’auteur invite à se mouiller.

« Je veux créer un mouvement de pression envers le gouvernement du Québec pour que Legault tienne sa parole », dit-il.

Sirois s’explique mal pourquoi le premier ministre a refusé de discuter d’une motion déposée par le Parti québécois, en juin 2019, sur la pertinence de voir le Québec être représenté comme une nation lors des événements internationaux. Il juge ce refus contradictoire après qu’il eut versé, à l’époque où il siégeait dans l’opposition, des montants de 200 $ à trois occasions à la Fondation Équipe-Québec « afin de contribuer à la pérennité de votre mission ».

« Les trois lettres avec les sommes d’argent de son budget discrétionnaire qu’il nous a envoyées sont en copie dans mon livre. Il ne pourra pas dire que ce n’est pas vrai », argue l’auteur qui a lancé cette fondation en 2013 en compagnie d’André Matteau.

Un effet rassembleur

Robert Sirois mise sur l’effet rassembleur que générerait une équipe fleurdelisée, tous sports confondus. Il dit imaginer une soirée dans un stade olympique galvanisé par un match de soccer entre le Mexique et le Québec.

>>> La suite sur le Journal de Montréal.

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5 commentaires

  1. Elle est bonne celle la davoir une équipe du Québec au jeux olympiques

  2. Présentement, ce qui importe pour le gouvernement de la Caq c’est de maintenir les mesures sanitaires comme tous les partis politiques du monde représentant les intérêts des élites d’argent le font.

    La décadence est partout. C’est le retour des jours de Noé et du déluge juste avant le retour de Jésus. Le seul recours qui nous reste, c’est de prier le chapelet.

  3. Ça fait longtemps qu’il n’y a plus de sentiment d’appartenance nationale au Québec. Ce que je vois depuis quelques décennies, c’est un sentiment d’appartenance de classe, point!

    Et l’ennemi principal est toujours le compatriote appauvri, par exemple l’assisté social. Tous les autres sont gentils et on peut leur faire confiance.

    Cette mentalité aide les élites pas à peu près dans leur quête de toujours plus de pouvoir et aussi dans leur quête de diluer le sentiment d’appartenance nationale pour faire une société basée uniquement sur l’argent et le statut social.

    C’est vraiment le retour des jours de Noé juste avant le retour de Jésus.

    Il faut prier fort, en particulier le chapelet.

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