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Immigration massive : le Grand remplacement à l’école

Denise Bombardier >

« Turbulences “extrêmes” dans une école primaire », titrait cette semaine Le Devoir. À Notre-Dame-de-Grâce, à l’École des Cinq-Continents la bien nommée, des petits de maternelle et de deuxième année sèment la violence dans leurs classes. Une psychoéducatrice a été hospitalisée pour commotion cérébrale à la suite du coup de tête d’un enfant de 5 ans. D’autres bousculent la maîtresse, lancent des objets, donnent des coups de pied et mordent. Ils crient et hurlent à longueur de journée.

Dans cette école primaire, les 615 élèves parlent 33 langues et sont originaires de 55 pays. Plusieurs ont fui la guerre, la pauvreté et la misère.

Voilà pour ce portrait qui donne à réfléchir. Il faut rappeler que la moitié des enfants des écoles publiques de Montréal sont d’origine étrangère. Il faut souligner aussi que les écoles sont surpeuplées, que les enseignants sont non seulement débordés, mais aussi épuisés et certainement pas formés pour enseigner à des enfants qui, souvent, n’ont jamais été scolarisés et qui ne comprennent pas le français.

Leur petite enfance s’est déroulée dans des pays aux valeurs différentes des nôtres et ils débarquent chez nous comme sur une autre planète. Leurs parents sont aussi en état de choc. C’est peu dire qu’ils ont connu l’enfer.

Au moins 50% des élèves montréalais sont d’origine étrangère

Anathème

Étant donné notre naïveté, notre géné­rosité, notre ouverture et, disons-le, notre enthousiasme béat à croire que l’on peut intégrer rapidement ces enfants en les aimant, les autorités scolaires les placent dans des classes ordinaires. Pendant ce temps, le gouvernement Couillard jette l’anathème sur François Legault qui souhaite réduire de 10 000 le nombre annuel de réfugiés au Québec. Pour nous permettre, justement, de les encadrer et de faciliter leur adaptation.

La réalité brutale, c’est que nous n’avons pas les moyens de notre générosité. Avec des enfants venus de pays pauvres où sévit une violence au quotidien et qui sont en état de choc à la fois traumatique et anthropo­logique, il nous faut des infrastructures, des spécialistes, des batteries de psys et des équipes formées pour faire le lien entre l’école et le foyer. Car les enseignants ignorent la vie de leurs élèves hors de l’école et les valeurs qu’on leur inculque qui sont trop souvent à l’opposé de celles transmises en classe.

> Lire la suite de l’article sur le Journal de Montréal.

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