Gilles Proulx >
Et si la seule loi vraiment déterminante pour le Québec, depuis cinquante ans, avait été la loi 101 ? J’en parle au passé. Avec l’aplatissement des chefs de partis qui ont accepté un débat en anglais et le silence radio quant à la langue d’affichage, c’est le retour à la case « années 1950 ».
S’il y a une question que l’on passe sous silence pendant cette campagne où tout un chacun y va de sa propagande, c’est bien celle de la langue d’affichage… pourtant capitale !
Depuis la promulgation de la loi 101 pilotée par Camille Laurin en 1977, tout l’effort politique anti-Québec s’est focalisé contre elle… pour la tailler en pièces, la contester, la vider… avec succès !
Fleuron bafoué
Comment les chartes de ci et de ça peuvent-elles permettre à de petits commerçants vendeurs du temple de solliciter des raisons sociales aussi bâtardes que « Help Maid » pour offrir des ménages ? Pour ne prendre que des exemples que j’ai vus hier, il y a les aliments surgelés Cool & Simple, fière marque québécoise, ainsi que les climatiseurs North Cool…
Ce Journal consacrait plusieurs articles à un nouveau fleuron-à-liquider du Québec inc. : Uni-Sélect… en train de se faire « bumper » littéralement par la raison sociale Bumper to bumper. La politique « coast to coast » d’un nouveau patron unilingue anglais de Vancouver exigerait apparemment cette anglicisation intempestive.
Inutile Office
À part coûter cher aux contribuables, à quoi sert l’Office québécois de la langue française ? À rien ! Philippe Couillard a eu le culot de clamer pendant le dernier débat que le français progresse. Quant aux trois autres partis de l’opposition, disons tout simplement : qui ne dit mot souscrit…