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Le programme des immigrants investisseurs : un échec total qui coûte des fortunes

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Le programme d’immigrants investisseurs du gouvernement du Québec s’avère un véritable échec, si l’on doit croire Le Journal de Montréal (JdM). Selon le JdM, neuf immigrants investisseurs sur dix finissent à terme par quitter le Québec.

Ce programme, destiné à attirer les investisseurs étrangers, exige d’eux qu’ils possèdent au moins « 1,6 million $ d’actifs », qu’ils aient « l’intention de s’établir au Québec » et qu’ils puissent « prêter 800 000 $ sans intérêt à Investissement Québec ». Chaque année, la province accueillerait près de 2 000 de ces immigrants investisseurs.

 

Le programme s’avère être une catastrophe économique et politique

 

Le fédéral avait mis sur pied un programme similaire, mais les conservateurs de Stephen Harper l’avaient arrêté en 2014, faute de présenter des avantages économiques importants. L’ex-première ministre de la Colombie-Britannique avait d’ailleurs demandé à Québec de mettre fin à son propre programme, sans succès. C’est que les immigrants investisseurs qui entrent par le Québec et déménagent par la suite dans l’Ouest canadien contribueraient « activement à l’explosion des coûts de l’immobilier à Vancouver et Toronto ».

Autre problème : la gestion du programme est plutôt coûteuse. Québec a dû en effet débourser 12 millions l’an dernier, en grande partie pour payer les salaires des employés du ministère de l’Immigration et d’Investissement Québec. À ce montant s’ajoutent 52 millions versés en moyenne chaque année pour l’aide aux entreprises et à l’intégration des immigrants en emploi.

Ce n’est pas la première fois qu’un média sonne l’alarme au sujet du programme québécois d’immigrants investisseurs. La Presse, dans son édition du 12 janvier 2016, révélait que seulement 22,8 % des immigrants investisseurs « arrivés entre 2003 et 2012 [vivaient] toujours au Québec en janvier 2014 ». Les investisseurs chinois qui représentaient près de la moitié des participants au programme étaient moins de 15 % à être restés.

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