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L’immigration : une catastrophe pour tout l’Occident

Joseph Facal >

L’immigration illégale est devenue un enjeu politique brûlant dans toutes les sociétés qui reçoivent de grandes quantités d’étrangers.

Jeudi, les 28 pays de l’Union européenne se sont entendus sur un accord qui pose comme non négociable pour quiconque le respect de leurs lois.

Juste auparavant, l’Italie avait carrément refusé que deux bateaux chargés de migrants accostent chez elle.

Les faits

Aux États-Unis, ces images d’enfants séparés de leurs parents ont choqué le monde entier à juste titre.

Il n’en demeure pas moins vrai que ce pays est aux prises avec un réel problème d’immigration illégale en provenance du Mexique et d’Amérique centrale.

Chez nous, des familles entières continuent à entrer par un chemin boisé à Lacolle.

Or, ici comme ailleurs, on entend des gens dire que cet afflux pourrait aider à contrer une supposée pénurie généralisée de main-d’œuvre.

C’est de la foutaise.

La revue The Economist (16 juin) vient de faire le point sur la situation dans deux pays qui ont investi des ressources massives pour intégrer ces gens : l’Allemagne et la Suède.

C’est l’Allemagne qui a accueilli le plus de demandeurs d’asile en nombre absolu, et c’est la Suède qui en a accueilli le plus en proportion de sa population.

En 2017, en Suède, trois mois après avoir terminé un programme intensif d’intégration de deux ans, seulement le tiers des arrivants travaillait ou étudiait.

En 2018, seulement 6 % occupaient des emplois non subventionnés­­­.

« Le bassin de talents n’est pas énorme. Les réfugiés arrivés en Suède sont moins qualifiés que ce que nous pensions initialement », note l’économiste Patrick Joyce.

Parmi les 92 000 demandeurs d’asile arrivés en Suède en 2015, la moitié n’avait pas terminé les études collégiales­­­.

Leurs compétences ne correspondent pas non plus aux besoins locaux.

L’Allemagne vit certes une pénurie de garagistes, mais elle cherche des garagistes avec les compétences informatiques exigées par les nouvelles automobiles, pas celles exigées pour réparer les tacots.

Plusieurs professions vivant des pénuries – comme celle d’infirmière – exigent de longues études. Mais beaucoup de nouveaux arrivants doivent envoyer rapidement de l’argent à leurs familles restées derrière pour pouvoir les faire venir.

Une longue formation devient un luxe dont ils n’ont pas les moyens.

> La suite sur le Journal de Montréal.

 

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