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L’Italie dénonce l’influence de la CIA dans les révolutions colorées

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Le ministre de l’Intérieur italien a défendu la légitimité du rattachement de la Crimée à la Russie par référendum, et dénoncé la «fausse révolution» de Maïdan. Un commentaire qui a poussé Kiev à convoquer l’ambassadeur italien en Ukraine.

Dans une interview accordée au Washington Post le 19 juillet, le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini a une nouvelle fois démontré qu’il n’avait pas l’intention de suivre aveuglément la doxa occidentale sur toutes les questions qui touchent à la Russie.

Interrogé sur le rattachement de la Crimée à la Russie, Matteo Salvini a défendu la légitimité de cet événement, rappelant que l’immense majorité de la population s’était prononcée en sa faveur lors d’un référendum.

Et, lorsque le journaliste lui a répondu sans ciller qu’il s’agissait d’un «faux référendum», Matteo Salvini a répliqué en dressant un parallèle avec la révolution ukrainienne. «Comparez-le avec la fausse révolution en Ukraine, qui était une pseudo-révolution financée par des pouvoirs étrangers, de la même manière que les révolutions arabes», a-t-il alors lancé, sans filtre, au journaliste.

Une référence explicite aux témoignages de trois membres des forces de sécurité de sécurité rapportés par la chaîne italienne Canale 5 en novembre dernier, qui affirmaient avoir agi sur ordre de Mamouka Mamoulachvili, un conseiller militaire de l’ancien président géorgien Mikhaïl Saakachvili. Les snipers interrogés par Canale 5 avaient en outre identifié une autre personne impliquée dans la tuerie : un ancien sniper de l’armée américaine du nom de Brian Boyenger.

Cette sortie de Matteo Salvini n’a pas vraiment été du goût de Kiev, qui a décidé dans la foulée de convoquer l’ambassadeur italien en Ukraine Davide La Cecilia.

Depuis sa nomination au gouvernement dans la coalition au pouvoir, le ministre de l’Intérieur soutient des positions sur la Russie qui tranchent avec celles de la plupart de ses collègues européens. Le 16 juillet, il a notamment fait savoir qu’il n’excluait «aucune option» pour mettre un terme d’ici à la fin de l’année aux sanctions économiques européennes qui frappent Moscou depuis le rattachement de la Crimée à la Russie en 2014.

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