Gilles Proulx >
Jean Lesage et le Parti libéral du Québec (PLQ) de naguère incarnaient un nationalisme sain et vigoureux. Puis, sous Charest/Couillard, le PLQ s’est renié en rejetant la nation, en la diabolisant. Je suggère à la CAQ de faire un joyeux pied de nez à cette formation dévoyée en lui repiquant certaines bonnes idées de Robert Bourassa ou Jean-Paul L’Allier.
Une rumeur veut que le gouvernement Legault prévoie frapper un grand coup en faveur du français en mars, le Mois de la Francophonie. J’ai hâte.
En attendant, je vous rappelle certaines bonnes idées des libéraux de la belle époque d’avant le fédéralisme à plat ventre que j’aimerais voir la CAQ reprendre à son compte.
L’allier et Lesage
L’ancien maire de Québec Jean-Paul L’Allier, un libéral, suggérait d’appliquer une loi 101 dans sa pure forme (celle de Camille Laurin) dans les trois centres névralgiques de la Nouvelle-France que sont le Vieux-Québec, le Vieux-Trois-Rivières et le Vieux-Montréal. Voilà une bonne idée venant d’un libéral !
Pourquoi ne pas modifier la loi pour permettre l’idée de Louise Roy, ancienne patronne de l’Office de la langue française, nommée (puis dégommée) par les libéraux : des descriptifs français pour les raisons sociales en anglais ?
Pourquoi ne pas concrétiser l’idée de Jean Lesage qui voulait bannir l’expression coloniale de « province » pour préconiser celle d’État du Québec ?