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Québec solidaire : un parti menteur et crypto-communiste

Michel Hébert >

Selon l’Institut de la statistique du Québec, il y avait 211 500 personnes travaillant au salaire minimum en 2015.

À la télé du Canada, où se sont récemment débattus les «chefs», Manon Massé a lancé à François Legault : «Dans quel monde vous vivez? Il y a un million de personnes qui travaillent au salaire minimum»…

Profitant d’une «partie gratuite», la Madone de l’extrême-gauche, cheftaine de rien, n’a pas été contredite… François Legault aurait pu lui faire ravaler son refrain mais il en aurait été blâmé…

Remarquez que les médias aussi sont sur leurs gardes depuis des semaines: Manon Massé, seule femme du jeu électoral, est la seule victime possible… Il est politiquement correct de la laisser souffler dans la baloune des bons sentiments… C’est pour ainsi dire Tout le monde en parle tous les jours…

Ainsi un précieux temps électoral a passé sans que la Madonne ne soit décoiffée par quelque question. L’adjoint de Gouin non plus.

Leur positionnement sur l’environnement, cette lubie d’une irréaliste transition, n’est qu’un environnemensonge: QS ne tient pas à ce qu’on examine trop précisément toutes ses propositions. On l’a d’ailleurs passée à la trappe celle-là, fabuleuse, de favoriser les friperies…

L’immigration, le racisme, la laïcité, l’abandon de la bourse du carbone! Les douchebags ne lui pardonneraient pas le taxage des cosmétiques…

Et, bien sûr, tout ce qui fleure le nationalisme, et qui irrite la gogauche depuis des années… Ce n’est donc pas étonnant, cette embrassade avec l’environnement, dégoulinant de préjugés et de solutions faciles…

Sous-fifres de Gaétan Châteauneuf, un ex de la CSN, intimement proche de l’extrême gauche montréalaise, les deux co-mythomanes de QS ont donc pu dire n’importe quoi.

«Moi, je créerais des emplois dans le transport en commun», dit Manon Massé en souriant. À quel prix? Sais pas! Et pas de question: c’est la «free ride»...

Autre obsession gauchiste: augmenter le fardeau fiscal des entreprises! N’y a-t-il pas un risque dans une économie mondialisée? On s’en tape, «free ride»oblige.

Cinq semaines de vacances pour tous et le salaire minimum à 15$? «Les employés seraient heureux», résume Blanche-Neige à TVA. Et pas de questions des sept nains…

Alors GND de renchérir le surlendemain: des congés, c’est bon pour l’économie. (Les criquets chantent avec les sauterelles)…

On finit par se marrer devant un tel spectacle. On se tape sur le ventre: c’est Saturday Night Live en version marxiste!

On se dit que l’humble Simon Tremblay-Pépin finira commissaire du peuple aux Finances.

On rira tellement, on se bidonnera tellement qu’il faudra assurément écourter la semaine de travail des braves travailleurs/travailleuses du Québec, déjà champions canadiens du congé de maladie. Champions aussi des congés parentaux et champions nord-américains des programmes sociaux.

Si on relit Marx on finira par trouver que le sofa et le pop-corn, ça doit être bon aussi pour l’économie. Faudrait aussi lire la Riposte socialiste, l’organe officiel des discrets petits copains de Québec Soliloquaires...

À ne pas manquer surtout les rendez-vous marxistes de février, à l’Université de Concordia, l’auberge de jeunesse de Jaggi Singh, le boomer des manifs… 

En somme, la réalité moderne, les révolutionnaires, surtout ceux, comme Châteauneuf, ceux qu’on ne voit pas à la télé, ceux-là n’en ont rien à cirer de la réalité.

Ceux qui les écoutent non plus. On fait l’éducation populaire à temps plein dans les cumulo-nimbus de l’utopie marxiste avec les groupes communautaires qui manifestent pour ajouter des millions à leur milliard. Ah, qu’ils doivent être épuisés de s’égosiller; eux aussi auront besoin de rire et d’une semaine ramenée au plus court possible…

Mais QS, malgré sa nature profondément éthérée, peut se réclamer de toute l’empathie possible, peu importe le prix, peu importe son soi-disant «cadre financier». Après des années de règne libéral, un certain Québec était mûr pour un Québec Imaginaire.

Ou parasitaire, ça dépend du point de vue et du compte en banque. Quand t’as pas de CÉLI ou de crédit, t’envies celui des autres…

Tout de même, à une semaine du scrutin, il serait temps de lui retirer sa burqa: QS n’est pas qu’un adjectif abusif, c’est aussi une dangereuse fabulation.

Jean-François Lisée a raison quand il dit que les choristes de QS ont eu la partie facile. Ils ont passé un mois sous le radar à souffler dans la montgolfière des bons sentiments.

Personne ne les prenait au sérieux et les médias y envoyaient l’équipe B. Maintenant que les sondages indiquent une forte progression de l’extrême-gauche, la poésie politique a un parfum de duplicité.

> La suite sur le Journal de Montréal.

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Un commentaire

  1. QS ou un cancer annoncé

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