Alexandre Cormier-Denis >
Le départ de la vie politique d’Alexandre Cloutier et de son petit clan doit réjouir les nationalistes.
Seule Véronique Hivon semble – pour l’instant – demeurer au sein du PQ.
Gendron, Maltais et Léger quittent le navire avec leur champion
Alexandre Cloutier incarnait tout ce qui ne tourne pas rond au sein du mouvement souverainiste québécois : fatigue culturelle, soumission à la bien-pensance radio-canadienne, antiracisme idéologique, proximité avec les réseaux de Lucien Bouchard, etc.
Horizon Québec Actuel a dénoncé à plusieurs reprises l’influence délétère de ce Trudeau bleu pâle qui gangrenait le Parti Québécois de l’intérieur.
Rappelons que lors de la dernière course à la chefferie, Cloutier avait incarné la branche la plus progressiste du PQ, avec tout le soutien du système médiatique multiculturaliste.
Il avait également été salué par le militant anti-Québec Haroun Bouazzi pour sa prise de position en faveur d’une commission sur le racisme systémique.
C’est d’ailleurs vraisemblablement en raison de ses protestations que Lisée est revenu sur sa promesse d’ouvrir un débat sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public.
Espérons que son départ et ceux d’autres députés particulièrement fatigués du caucus péquiste annoncent un renouvellement nationaliste au sein du Parti Québécois.
Désormais, la balle est dans le camp de Lisée : il a les mains libres pour mener une campagne nationaliste dans le ton de celle qu’il avait faite pour devenir chef du Parti Québécois.
Dans un texte d’octobre 2016 je rappelais les promesses de Lisée lors de la course à la direction du parti.
Rappelons brièvement les promesses de M. Lisée :
1. Ouvrir la discussion sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public.
2. Dépolitiser l’immigration en mettant dans les mains du Vérificateur général la responsabilité de déterminer le nombre des nouveaux arrivants.
3. Promouvoir la « concordance culturelle » ; soit mettre en pratique une politique d’assimilation culturelle des immigrés.
4. Mettre en place la laïcité de l’État dans le respect du patrimoine chrétien du Québec.
Évidemment, ses propositions sont bien trop molles pour quiconque a compris l’ampleur du désastre migratoire qui s’abattait sur le Québec. Mais c’est déjà un bon début pour un homme étiqueté comme « progressiste ».
Il n’en tient qu’à lui d’incarner le renouveau nationaliste du Québec face à une CAQ pleine d’ambiguïté sur sa soumission à l’ordre multiculturaliste canadien.
Espérons que le départ du clan Cloutier annonce un réalignement majeur du Parti Québécois vers la défense des intérêts vitaux de la Nation.
Le Parti Québécois du XXIe siècle sera nationaliste ou ne sera pas.