Philippe Plamondon
La présente course à la présidentielle américaine déchaîne les passions. Avec raison : elle est passionnante! D’un côté la candidate démocrate Hillary Clinton se présente comme la Jeanne d’Arc de la diversité et des mouvements LGBT, tandis que l’excentrique candidat républicain Donald Trump se veut le champion des classes moyennes laissées de côtés par la mondialisation. La guerre qu’ils se livrent se répercute également dans le champ médiatique. Certains partisans démocrates accusant Donald Trump d’être quasiment l’inventeur de l’homophobie en sol américain. Face à ces postures caricaturales, qu’en est-il de la réalité? Est-ce que Hillary Clinton peut compter sur les votes des homosexuels comme pour celui de la majorité des Afro-Américains et des latinos?
Ce n’est pas d’hier que la gauche libérale prétend incarner le monopole de l’ouverture et de la diversité. La pensée progressiste hégémonique, tout comme le lobby LGBT, semblent croire qu’une forme de biologisme sexuel amènerait certains individus à opter pour des politiques particulières. Enfermer l’homosexualité dans une essence libérale, gauchiste et progressiste est un problème, pire : une grave erreur.
Car en fait, rien n’est plus faux. Preuve en est qu’une dizaine de mouvements LGBT appuient la campagne présidentielle de Donald Trump. Entre Twinks for Trump, LGBT for Trump, Gays for Trump, etc., le nombre de groupes homosexuels partisans de Trump est en pleine explosion.
Les Américains, homosexuels ou pas, restent américains
Ayant été obligés par le progressisme totalitaire de faire des « coming out » tout au long de leur vie, les homosexuels sont beaucoup plus immunisés aux jugements grossiers de l’Empire du Bien et plus enclins à s’afficher en tant que patriotes que le reste de la population. En Donald Trump, ils reconnaissent un homme exceptionnel qui, comme eux, a la capacité d’assumer une marginalité flamboyante.
Et entre vous et moi, après s’être fait traiter de tapettes pendant toute notre vie, le fait de voir des bouffons de gauche nous traiter de racistes et de xénophobes en raison de nos choix politiques conservateurs nous laisse totalement indifférents.
D’ailleurs, il est utile ici de noter que lors de son discours d’investiture du parti Républicain, Donald Trump a défendu, en faisant référence au massacre islamiste d’Orlando, l’idée de défendre la « communauté LGBT ». C’était la première fois dans toute l’histoire du parti Républicain qu’on défendait la question de l’homosexualité dans un congrès du parti. On peut reprocher à Trump de dérailler sur bien des sujets, mais sur la question de l’homosexualité, nous le savons sincère. Les homosexuels ont la capacité de reconnaître les vrais homophobes, et Donald Trump n’est pas l’un d’eux.
La gauche libérale a surtout le monopole de ses certitudes
Face au désastre que représente Hillary Clinton, cette faucon interventionniste menteuse, incompétente et malade, nul besoin d’être un génie pour comprendre que les patriotes américains, et encore plus particulièrement les homosexuels patriotes, soutiennent Donald J. Trump comme candidat à la présidence des États-Unis d’Amérique. Face à la mollesse du libéralisme islamo-gaga incarné par la Clinton, Big Daddy représente le retour du décisionnisme dont les États-Unis ont bien besoin.