La Presse canadienne >
En quatre mois à peine, de mars à juin derniers, le Québec a perdu environ 450 000 emplois par rapport à la même période en 2019 en raison des effets de la pandémie de COVID-19 sur son économie.
L’Institut de la statistique du Québec précise qu’il s’agit d’une baisse d’environ 10 % du volume total de l’emploi, qui se chiffrait, en moyenne de mars à juin de l’an dernier, à environ 4,33 millions.
De mars à juin de l’année en cours, un peu plus de 365 000 emplois ont été perdus dans les industries de services. L’Institut estime que l’industrie des services d’hébergement et de restauration a connu une baisse de près de 100 000 emplois, alors que du côté du commerce de gros et de détail, la perte d’emplois serait d’environ 75 000.
Pour sa part, l’industrie de la fabrication aurait subi une diminution de près de 50 000 emplois.
[Ndlr : pour un total de 590 000 emplois perdus]
Les conclusions de l’Institut faites à partir de données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada précisent que lors de cette période où la COVID-19 a occasionné une crise, les femmes semblent avoir perdu davantage d’emplois que les hommes par rapport à la période correspondante de 2019 : 238 100 pertes d’emploi chez les femmes contre 209 100 emplois perdus chez les hommes.
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont été proportionnellement plus touchés que d’autres tranches d’âge, avec une baisse de près de 25 % de leur volume d’emploi, soit de 132 300 emplois de mars à juin derniers.
Ça veut dire qu’il y’a encore du monde au chômage.
C’est pas drôle d’être jeune en ces temps qui ressemblent à s’y méprendre au temps où Noé construisait son arche.
Et ces pauvres étudiants qui vont avoir à faire avec toutes ces consignes en retournant à l’école.
Je crois de plus en plus qu’on arrive à la fin du monde. D’ailleurs il est bien dit que vers la fin, le monde serait aussi décadent qu’à l’époque de Noé et du déluge et c’est certain à voir aller le monde qu’on est rendu là.
Il faut prier fort son chapelet.
À remarquer que ce sont toujours les emplois précaires et moins bien rémunérés qui sont les plus touchés.
J’ai bien peur que les gens des classes aisées dont l’emploi est assuré aient trouvé la crise ultime leur permettant de rendre permanent le statu quo social, économique et politique, cette classe aisée qui depuis les 25-30 dernières années à cause de la décadence ambiante s’est complètement désolidarisée de ses compatriotes des classes socio-économiques inférieures pour embrasser le globalisme.
Il faut faire comme nos ancêtres et retourner au chapelet.
Prions pour le Québec
Vive la robotisation