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Élections fédérales : Les médias sociaux sous surveillance libérale

> La Presse Canadienne

Facebook, Google et Microsoft ont signé une déclaration dans laquelle les géants du web promettent une douzaine d’initiatives visant à protéger l’intégrité des élections canadiennes cet automne, notamment la suppression des faux comptes de médias sociaux et du contenu factice.

Mais d’autres géants de la technologie, y compris Twitter, n’ont pas souscrit à cette initiative volontaire.

La « Déclaration du Canada sur l’intégrité électorale en ligne » a été dévoilée lundi par la ministre fédérale des Institutions démocratiques, Karina Gould, quelques heures à peine avant qu’un comité international composé de politiciens n’amorce une rencontre de trois jours, à Ottawa. Cette rencontre vise à déterminer, à l’ère des médias sociaux, les meilleurs moyens de protéger la vie privée des citoyens et la démocratie.

La ministre Gould a déclaré en Chambre que la loi de la jungle ne pouvait plus prévaloir dans les médias sociaux et que « l’inaction n’était pas une option » pour mettre fin à la désinformation.

Les membres du comité international sur les mégadonnées, la protection de la vie privée et la démocratie veulent interpeller les représentants de plusieurs géants du web — Facebook, Google, Twitter, Microsoft, Amazon et Mozilla. Ils voudront savoir ce que ces entreprises font — ou ne font pas — pour prévenir les abus sur leurs plateformes.

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Transparence et protection

Selon le directeur des politiques publiques chez Facebook Canada, Kevin Chan, les entreprises signataires devront maintenant aller au-delà de l’exigence récemment imposée par la loi aux plateformes numériques : créer un registre en ligne pour les publicités politiques. Facebook n’identifiera pas seulement la source de chaque annonce : elle fournira également des informations sur le montant dépensé et sur le public cible. Elle utilisera également l’intelligence artificielle pour rechercher des publicités politiques non conformes à la loi.

M. Chan a reconnu que l’élimination des cybermenaces constitue un défi de taille. « C’est un peu comme une course aux armements, non ? Alors que nous trouvons des moyens d’empêcher certains mauvais acteurs de poser certains gestes, ils vont vouloir évoluer et trouver différentes façons de le faire, et nous voudrons ensuite réagir en développant davantage nos systèmes et nos processus », a-t-il déclaré en entrevue.

Les politiciens — notamment Barack Obama aux États-Unis — avaient d’abord adopté les médias sociaux comme un moyen novateur et peu coûteux de communiquer avec davantage d’électeurs. Mais leur enthousiasme a décliné depuis la campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2016, qui a été minée par la désinformation, les faux comptes de médias sociaux et des courriels piratés visant à semer la division et à manipuler les résultats — une manoeuvre en grande partie conçue par la Russie.

> La suite sur Le Devoir.

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