Richard Martineau >
Moi, je crois qu’on devrait avoir moins de femmes sur les lieux de travail.
D’abord, elles passent leur temps à se bitcher entre elles. Elles sont trop émotives. Elles sont incapables de trancher, de prendre des décisions difficiles, mais nécessaires, pour leur entreprise.
Elles pleurent quand elles congédient des employés.
Elles ont des sautes d’humeur.
Et elles perdent trop de temps à jaser. De vraies pies.
Moins on embaucherait de femmes, mieux on pourrait travailler, nous, les hommes.
Et plus nos entreprises performeraient.
La corruption dans les testicules
Ne craignez rien, mes petits lapins, je ne pense rien de ça.
Mais je vous pose une question : si c’est inadmissible de tenir ce genre de propos sur les femmes, pourquoi serait-ce correct de dire de telles âneries sur les hommes ?
Hier, dans une chronique, je lisais que plus il y a de femmes en politique, moins il y a de corruption.
Ah oui ?
Eh bien, j’ai de petites nouvelles pour vous : en 2007, le conseil des ministres de Jean Charest était paritaire.
Et qui va bientôt subir un procès pour complot, corruption, fraude et abus de confiance ?
L’ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau.
Qui, jusqu’à preuve du contraire, est une femme.
Question quiz : si les hommes sont « par nature » plus corrompus que les femmes, qu’arrive-t-il aux hommes qui se transforment en femme ?
Ils deviennent par magie plus honnêtes ?
Ils perdent leur vice avec leur pénis et leurs bijoux de famille ?
Le gène de la malhonnêteté se situe dans les testicules, c’est ça ?
Un poison
Depuis quelque temps, un nouveau concept débile a vu le jour dans les officines des sciences sociales : la « masculinité toxique ».
Oui, oui, les hommes seraient toxiques, comme un poison.
Agressifs, violents, compétitifs, intimidateurs, mettez-en, c’est pas de l’onguent.
Une vraie plaie. C’est inscrit dans leur ADN.
Moins il y aurait d’hommes sur la planète, mieux celle-ci se porterait.
Car les femmes, voyez-vous, sont sages, douces, généreuses, compatissantes, pacifiques.
Comme Aung San Suu Kyi, la cheffe du gouvernement birman qui ferme les yeux devant le massacre des Rohingyas.
Excellent. Je n’irai pas si loin que vous car je pense que les femmes ont aussi leur place dans nos sociétés. Cependant, je vous comprends totalement dans l’expression de votre billet …
Cela en devient toxique pour nous, personnes (hommes et femmes) qui sommes, disons-le, « normaux » et plutôt dans la tolérance de manière générale…
Je ressens tellement de haine de la part des féministes que je ne trouve aucun crédit à leurs discours et « revendications »… Qui disons-le aussi, sont des problèmes de bourgeoises et de riches.