Eugène d’Estimauville de Beaumouchel >
Suite à l’intervention policière qui a eu lieu à Repentigny le 1er août dernier et qui s’est soldée par la mort d’un homme noir du nom de Jean René Junior Olivier, la famille du défunt ainsi que des militants Black Lives Matter (BLM) reviennent à la charge pour imposer leur idéologie victimaire. Mais qu’en est-il du profil de l’assaillant? Est-il réellement le saint homme décrit par sa famille et l’extrême-gauche racialiste?
Comme trop souvent dans ce genre d’histoire, on tente de dépeindre l’individu comme un pauvre homme en détresse, qui n’aurait pas fait de mal à une mouche. Encouragée par BLM, qui semblent vouloir fomenter une guerre raciale, la famille Olivier le compare au martyr George Floyd et n’hésite pas à traiter les policiers locaux de criminels.
La réalité est tout autre.
L’homme était armé d’un couteau et il inquiétait ses proches, qui ont eux-mêmes appelé le 911. Arrivés sur place, les agents de la paix ont trouvé un individu qui semblait en état de psychose (peut-être toxique) et potentiellement sur le point de commettre un suicide par policier interposé. Ils lui ont dit à plusieurs reprises de se débarrasser de son arme et qu’ils allaient l’aider, en vain. Il a plutôt feint de jeter l’arme avant de se faufiler derrière une haie. C’est là que les coups de feu ont été tirés.
La mère d’Olivier affirme ne pas comprendre la rudesse de l’intervention. Avait-on vraiment besoin de 6 policiers et de 3 balles à l’estomac pour maîtriser le forcené? Aurait-on pu avoir recours au Taser?
Premièrement, le Taser n’est pas toujours efficace. Lorsque l’agresseur est sous l’effet de stimulants puissants (crack, PCP, méthamphétamine, etc.), il est parfois capable de résister à la décharge et de continuer son assaut.
Deuxièmement, avant d’intervenir, les forces de l’ordre vérifient dans la mesure du possible le nom du suspect dans leurs dossiers pour savoir à quoi s’attendre.
Or il se trouve que le défunt était un multirécidiviste violent ayant accès à des armes à feu, qui ne pouvait donc pas être pris à la légère. Les premiers arrivés ont certainement dû appeler des renforts.
Le Devoir décrit quelques uns de ses faits d’armes :
Jean René Junior Olivier a déjà eu des démêlés avec la justice.
En 2020, il a fait face à des accusations d’agression armée et de harcèlement criminel dans un contexte de violence conjugale ; les accusations ont été retirées en janvier dernier.
En mars 2017, quatre accusations liées à l’usage d’armes à feu ont été enregistrées contre lui. Trois d’entre elles ont été retirées après qu’il eut plaidé coupable à possession d’une arme à feu prohibée ou à autorisation restreinte avec des munitions. Il avait alors écopé de 30 mois de détention. Il avait également plaidé coupable à des accusations de possession de substance illicite en vertu de la Loi sur les drogues.
En 2002, il a plaidé coupable à des accusations d’introduction par effraction et de méfait. Il a écopé de 150 heures de travaux communautaires et d’une probation de deux ans. L’année suivante, il était de retour devant le tribunal puisqu’il n’a pas respecté ses conditions.
Mais cela ne fait pas le tour de son casier judiciaire. Le Journal de Montréal nous informe que :
Par le passé, il avait passé plusieurs années en prison pour un vol qualifié en 2005, ainsi que pour avoir possédé une arme à feu en 2020.
Étrangement, le Journal décrit les évènements de 2020 de manière très édulcorée. On ne parle pas des accusations « d’agression armée et de harcèlement criminel dans un contexte de violence conjugale ».
Qu’en est-il de l’incident de 2005? Qu’entend-on par vol qualifié?
Et bien, il faut se référer à un vieil article du même quotidien datant de décembre 2006 pour le savoir :
En ce qui concerne Jean-René Olivier, 22 ans, le juge a aussi imposé une sentence de neuf ans d’emprisonnement, avant la détention préventive de près d’un an.
Les trois hommes, le 10 décembre 2005, ont attaqué une résidence de Sainte-Anne-des-Plaines, blessant l’homme de la maison et braquant la femme avant de prendre la fuite et d’être interceptés à Mirabel.
Ils étaient accusés de vol qualifié, d’utilisation d’arme, de séquestration et de déguisement. Ils ont plaidé coupable à ces accusations le 29 septembre dernier.
Le ministère public, représenté par Me Steve Baribeau, demandait que le tribunal établisse un minimum pour ce genre de crime. D’autant plus que les accusés sont des membres d’un gang de rue.
Ça commence à être gratiné, vous trouvez pas? Mais ce n’est pas tout!
Un papier du Courrier de Laval paru en 2010 nous en dit plus sur son comportement carcéral :
L’événement s’est produit le 26 mars, vers 12h15, quand le détenu en question, Jean-René Olivier, passait derrière le gardien de sécurité de l’établissement à sécurité moyenne et l’a frappé à plusieurs reprises, à l’aide d’un «morceau de métal aiguisé».
Incarcéré depuis 2006 pour une invasion de domicile, Jean-René Olivier, âgé de 25 ans, a immédiatement été isolé, et sera transféré sous peu dans un autre établissement de détention. La Sûreté du Québec portera des accusations à son endroit.
Gangstérisme, violence conjugale, cambriolage, défaut de se conformer à une ordonnance, invasion de domicile, possession de drogue et d’armes prohibées, poignardage d’un agent correctionnel… C’est la totale. Œuf, jambon, fromage!
Et ça, ce sont seulement les délits pour lesquels il s’est fait prendre!
On s’attend à ce que les parasites de BLM et la famille du défunt, qui rêve sûrement d’une généreuse compensation financière, passent certains détails sous silence, mais nos médias grassement subventionnés sont vraiment pathétiques.
Même lorsqu’ils exposent une partie des crimes d’Olivier, comme c’est le cas de l’article du Devoir, l’énumération est incomplète et omet les infractions les plus graves. De plus, elle apparaît à la toute fin de l’article, et le titre ne laisse rien présager du passé criminel de la pauvre victime noire. C’est encore pire pour le Journal de Montréal, qui n’est même pas foutu de consulter ses propres archives!
Quant au principal intéressé, le Doc Mailloux pose une bonne question. Comment se fait-il que ce criminel haïtien était encore en liberté (et j’ajouterais, encore sur le territoire québécois)?
Cette histoire n’est pas sans rappeler celle d’un autre superprédateur immigré, Ali Ngarukiye, qui était le véritable coupable dans l’affaire Camara. Après son arrestation pour tentative de meurtre, voies de fait graves, désarmement d’un agent de la paix, utilisation d’une arme à feu prohibée et vol de deux voitures, il a jugé bon d’attaquer une personne derrière les barreaux, avec des conséquences mortelles cette fois.
Si les pays du tiers-monde ne veulent plus de nos déchets, nous devrions peut-être arrêter d’importer les leurs et leur retourner ceux qu’ils nous ont déjà envoyés…
Des noirs qui nous enrichissent