Notre refus d'exploiter pleinement nos ressources énergétiques nous rend dépendants de l'argent d'Ottawa, ce qui affaiblit les souverainistes.
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Hydrocarbures : Legault abandonne l’indépendance énergétique et fiscale du Québec

Éric Duhaime >

Dans la foulée du référendum albertain où la population réclame à 61,7% la fin des paiements de péréquation, le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, prône l’autonomie énergétique et économique des Québécois.

« Refuser d’exploiter nos ressources gazières et pétrolières, comme le propose dorénavant François Legault, est irresponsable. Le Québec dépense des milliards $ annuellement en hydrocarbures albertain et américain. Nous devrions garder cet argent chez-nous », souligne-t-il.

Rappelons que François Legault écrivait dans sa biographie « Cap sur un Québec gagnant » :

« La Norvège, pays producteur très prospère et très socialement développé, nous montre la voie. Le Québec peut devenir la Norvège d’Amérique. (…) Mais je pense surtout au formidable potentiel que le sous-sol du golfe recèle en hydrocarbures. Les Québécois ont le devoir d’explorer et d’extraire ces hydrocarbures pour réduire leur dépendance au pétrole étranger et pour assurer leur bien-être futur. »

« Pourquoi François Legault renonce-t-il maintenant à faire du Québec la « Norvège d’Amérique »? Pour satisfaire les activistes environnementaux? Pour bien paraître à la conférence des Nations Unis, la COP26, le mois prochain? », demande le chef conservateur.

ENVIRONNEMENT

Selon l’Association de l’énergie du Québec, le fait d’importer du gaz naturel génère 300 % plus de GES que si le Québec produisait son gaz avec les nouvelles technologies propres.

« Faire le plein avec un combustible qui provient de la réserve qui se trouve sous nos pieds plutôt que d’une réserve à plusieurs milliers de kilomètres d’ici serait bénéfique, autant au plan environnemental qu’économique.

Ajoutons que le Québec compte sur la réglementation la plus stricte en matière de respect de l’environnement », ajoute Éric Duhaime.

Depuis 1990, le Québec a acheté pour 112 milliards $ de pétrole et de gaz à des pays autoritaires et non-démocratiques.

ÉCONOMIE

Bien que l’on soit en période de transition énergétique, le chef conservateur rappelle que la demande mondiale de pétrole va continuer d’augmenter de 9 % d’ici 2045 et encore plus pour le gaz naturel, qui devrait croître de 29 % d’ici 2040.

Le prix du litre d’essence atteint présentement, dans plusieurs régions du Québec, un sommet de tous les temps.

Si la CAQ exproprie les entreprises qui détiennent présentement les droits d’exploration et d’exploitation au Québec, les contribuables devront débourser des centaines de millions $ en dédommagement, voire même des milliards $.

« On paierait des pétrolières pour s’empêcher de s’enrichir avec nos richesses naturelles et envoyer les emplois payants de cette industrie ailleurs dans le monde, tout en entachant la réputation du Québec auprès des investisseurs. C’est totalement irrationnel. François Legault doit nous dire maintenant combien les contribuables québécois devront débourser pour son recul », réclame le leader conservateur.

ACCEPTABILITÉ SOCIALE

Un récent sondage IPSOS nous apprend que 50 % des Québécois croient qu’on doit exploiter nos propres ressources pétrolières, alors que seulement 34 % préfèrent continuer à importer le pétrole consommé au Québec.

« Les Québécois sont beaucoup plus favorables à l’exploitation de nos ressources que nos politiciens, comme on l’a récemment constaté avec le projet de GNL Québec. Les quatre autres partis sont maintenant unanimes à vouloir faire des Québécois des « dépendantistes » sur les plans énergétique et économique. Les conservateurs se battront pour que les Québécois soient davantage autonomes », conclut Éric Duhaime.

>>> Lire l’enfilade de tweets

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2 commentaires

  1. Pourquoi Legault est un moux

  2. Rebonjour,
    Il est évident que le Québec doit se donner les moyens de ses ambitions.
    Plus nous serons riches et prospères, plus le Québec pourra être « indépendant »… des autres.
    Les Québécois veulent plus d’argent dans leur portefeuille.
    Les escrologistes sont minoritaires, il suffit d’avoir le courage de les affronter, avec leurs valets des médias qui ne représentent pas la population en général.
    Vive le Québec libre, mais vive les Québécois libres aussi (financièrement)!
    Liberté politilique et liberté économique et financière !
    Le livre de référence qui plaide pour un Québec plus riche, c’est: Éloge de la richesse, d’Alain Dubuc, publié en 2006.
    À bientôt…

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