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La catastrophe du G7 : Les mondialistes en panique – Trudeau incompétent et humilié

Philippe Plamondon >  

Il fallait s’y attendre, le G7 fut une catastrophe totale.

Le président américain est bien décidé à mettre fin au multilatéralisme et au libre-échangisme tel que nous le connaissons depuis plus de 20 ans. Ces accords atlantistes et multilatéraux sur lesquels se fonde une grande partie du dogme de la religion du libéralisme économique en prennent pour leur rhume.

Donald Trump fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait. Comment peut-on en être surpris, voire outré ?

Comme d’habitude, les libéraux de tous les pays n’ont pas de plan B et la catastrophe diplomatique du G7 de Charlevoix en fut la meilleure démonstration. Dès le lendemain du sommet, Trump a fait savoir par communiqué que les États-Unis ne signeraient pas l’accord final du G7.

Traitement médiatique minable

Notons que les médias de masse du Québec ont fait une couverture particulièrement minable du G7.

Paul Larocque de TVA nommait le président japonais « monsieur Kobé » au lieu de Abe (kobe est une sorte de boeuf…), et nommait le président de l’Union Européenne Jean-Claude « Juncker » prononcé comme on prononce « junkie » avec un « er » final bien à l’anglaise. Bernard Drainville, le pire insignifiant de l’histoire du mouvement souverainiste, a défendu et défendra Trudeau encore et encore comme il le fait à longueur de semaine, devant l’horrible président Trump.

 

 

On a relayé des images en boucle de 25 crétins d’extrême gauche qui en définitive partagent les mêmes valeurs que les représentants du G7, soit l’abolition des frontières, le féminisme et la lutte contre les inégalités. Spectacle de gauchistes bourgeois à la télé pour éviter de parler des sujets de fond.

On connait le disque.

On a tout d’abord relayé le mensonge qu’il s’agissait d’un G6 + 1 comme si Trump était un méchant personnage isolé. Il est bien de rappeler que le président japonais et le président italien se sont immédiatement rangés derrière le président américain. Donc, la réalité c’est le trio Macron/Merkel/Trudeau qui se retrouve plutôt isolé sur la scène internationale comme étant les derniers de cette lignée de libéraux radicalisés.

Les mondialistes de plus en plus isolés

Rappelons que l’Italie, troisième pays plus riche d’Europe, vient de former un gouvernement europhobe de droite nationale qui prévoit expulser un demi-million de migrants dans les prochains mois. L’Autriche a annoncé l’expulsion de 60 imams et la fermeture de 7 mosquées, la Hongrie a fermé ses frontières et a criminalisé les passeurs de migrants, et enfin le Danemark vient d’interdire le niqab dans l’espace public et criminalisé la circoncision sur les mineurs.

La réalité, c’est que les mondialistes libéraux et autres gauchistes sont de plus en plus isolés, et on voit le retour d’une vague conservatrice importante en Occident. Ce n’est pas Trump qui est isolé, mais bien le groupuscule de libéraux radicaux qui essayent de nous convaincre que la mondialisation est encore heureuse.

Plus que jamais, face aux États-Unis qui changent, le Canada est un boulet pour le Québec.

Il est aberrant que les Québécois confient l’avenir de leur pays dans les mains d’une bande d’Anglais incompétents représentés par Justin Trudeau, l’homme femelle ignare incapable de faire une phrase complète en français.

Le Québec peut et doit prendre sa destinée économique en main et négocier d’homme à homme avec les États-Unis. Les Québécois doivent cesser d’agir comme un peuple pris avec le syndrome de la femme battue vis-à-vis du Canada.

Environ 80% de nos exportations partent chez nos voisins du sud. Les agriculteurs québécois auraient tout avantage à être à la table de négociation directement avec les États-Unis au lieu de passer par un gouvernement qui n’a rien à cirer des intérêts du Québec.

Le G7 démontre deux choses principales :

  1. Le mondialisme ultralibéral comme doctrine politique est sur le bord de l’effondrement. Le « multilatéralisme » et le libre-échangisme comme nous les connaissions meurent devant nous.
  2. Finalement, le Canada n’est pas en mesure, comme d’habitude, de défendre les intérêts du Québec. Justin Trudeau est faible et minable. Croire que les conservateurs défendraient davantage les intérêts du Québec serait de l’aveuglement volontaire. C’est l’essence même du Canada qui cause problème.

 

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2 commentaires

  1. Bravo M. Plamondon,

    Vous ne pouviez être plus percutant et exact dans votre dernier article. Quand je vois le support de part et autre pour Justin Trudeau comme si il était la victime dans cette affaire, c’est pathétique. Je crois qu’il a royalement manqué une occasion de se la fermer après toutes les belles poignées de mains, les sourires et les belles paroles de mamours avec Macron et Merkel.

    De plus, quand vous avez écrit “Bernard Drainville, le pire insignifiant de l’histoire du mouvement souverainiste, a défendu et défendra Trudeau encore et encore comme il le fait à longueur de semaine, devant l’horrible président Trump” Et bien je ne pouvais être plus en accord avec vous tellement je suis tanné de le voir avec ses petits yeux et son petit plis dans le front quand on pense à tout le temps qu’il a fait perdre aux Québécois avec son désastreux projet de charte des valeurs Québécoises qui n’en finissait plus.

    Merci de nous démontrer les vraies choses comme elles le sont et de nous réveiller par vos articles et capsules sur NOMOS TV.

  2. F-Xavier R-Choquette

    Je suis tout à fait d’Accord avec votre conclusion. Qui plus est, nous sommes directement concernés puisque le litige est par rapport aux produits laitiers et à l’aluminium.

    J’ai d’ailleurs commenté sur un article du Devoir à savoir si Jean-François Lisée allait saisir l’occasion en OR que Trump vient de lui faire. M. Lisée obtiendrait même sans doute un entretien avec Trump par la grande porte AVANT les élections de cet automne. Trump accepterait juste pour nuire à Trudeau et sa clique.

    Est-ce que Jean-François Lisée aura ce courage ?

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