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La gauche la plus bête

Michel Hébert >

On l’a revue comme on la voit souvent : plutôt mal mise, la mine grise et le teint Sciences humaines…

On l’a revue avec son foulard palestinien, son turban, ses tresses rasta, son mouchoir sur le nez et sa cagoule noire.

Cette belle jeunesse uqamisée, anneau à la narine, soigneusement mal rasée, hirsute à point, toute prête et coquette pour son rendez-vous avec les télés continues…

Un aréopage bigarré de manifestants venus à Montréal de nulle part et de partout pour dénoncer le racisme, l’islamophobie, le capitalisme et, surtout, le satané patriarcat mis en œuvre par le pathétique homme blanc, blanchi chaque jour davantage, peu importe la mémoire ou les exploits de nos pères, de nos grands-pères et de nos arrière-grands-pères, ceux qui arrachèrent ce pays à l’hiver et à la misère…

 

Le summum de l’impensé politique

 

Belle jeunesse, pas vrai? Fière de sa tuque croche comme de sa langue, comblée de slogans vieux de cent ans et participant au «fuck-toute» caractérisant notre époque…

Elle était là, en compagnie des anarchistes syndiqués, et de tout ce qui grouille, grenouille et grisonne dans l’industrie du communautaire et du militantisme subventionné…

Remercions les télés pour la diffusion dans les deux langues officielles de ces déclarations appesanties par la rigueur:

  1. Les Québécoises et les Québécois appuient les immigrants et toutes les communautés racisées.
  2. Tout le monde est concerné (sic) par les injustices de toutes sortes…
  3. Le silence favorise l’extrême-droite…
  4. Il faut abolir (sic) le racisme et les frontières…

Ô Québec, terre d’asile, hantée par les esprits simples. Chez nous, la connerie systémique est transmise en direct à la télé par des professionnels…

En vérité, la foule était maigre dimanche. Maigrichonne pour un enjeu aussi grand que le racisme… Un échec similaire à ceux des manifs du 1er mai ou à celui de ce pompeux Forum social mondial de 2016, sitôt fini, sitôt oublié…

N’empêche : il faut montrer que le multiculturalisme progresse. Comme à Radio-Canada où l’embauche vise à «encourager la diversité et l’inclusion». On comprend mieux ensuite les interprétations inexactes de la réalité québécoise…

Le plus ironique, c’est que les groupes québécophobes sont pour la plupart lourdement subventionnés par le gouvernement; les Québécois, bonne pâte et bonne bouille, paient pour se faire insulter en pleine rue.

Mais à qui obéissent-ils ces manifestants du dimanche? À Jaggi Singh, l’icône quadragénaire du 1-800-Violence? Au conseil central du soviet local? À Gabriel Nadeau Dubois, l’amateur de cretons du politburo?

C’était annoncé depuis des jours : manif à 14h, rassemblement Place Émilie-Gamelin, haut lieu des casseurs sans domicile fixe, là où les esprits gèlent et dégèlent du matin au soir, douze mois par année.

Manifester à 14h, ça donne le temps de finir un latté sur le Plateau ou dans quelque bistrot «autogéré» d’Hochelaga-Maisonneuve, là où la «défense des droits sociaux» est payée par dépôt direct par le Secrétariat à l’action communautaire et aux initiatives sociales.

Comme la Fédération des femmes du Québec, sous la houlette d’une «afroféministe» débarquée de France, une fédé radicale qui reçoit, beau temps mauvais temps, récession ou pas, 75 000 $ par année, minimum.

Il y a en a des milliers de ces organismes dits «communautaires» qui ne rendent de compte à personne. Pour défendre les nains, les chômeurs du centre-sud, ceux du centre-nord, les gays africains, les femmes, les retraités, les amateurs de motoneige et, bien sûr, les «communautés culturelles».

Apparemment, certains se sont émus devant la loi libérale sur la neutralité religieuse.

 

Interdire le niqab serait devenu raciste. Qu’en pensent les Sénégalais qui l’ont interdit ?

 

Pourtant, «il n’est pas question de religion là-dedans», nous a dit Philippe Couillard.

On comprend pourquoi Stéphanie Vallée, la malheureuse ministre de la Justice a tant de difficultés à l’expliquer. Compatissons!

Cette loi porte sur rien et s’appuie sur aucune réglementation. On n’a donc pas à s’en faire. Tout est comme avant. Ni mieux, ni pire. Tout passe et rien ne change. Nulle part.

Et puis, pourquoi s’énerver, il y a quoi, moins de cent femmes portant le voile intégral? Alors, rien à cirer de cet accoutrement venu d’une autre civilisation, d’une autre époque, d’un autre monde…

Mais où commencera l’inquiétude? Quand il y en aura mille, femmes voilées, on dira qu’il n’y en a que mille… Quand il y en aura dix mille, on dira qu’elles sont bien peu nombreuses en regard de la majorité. Quand elles seront 100,000…, alors là, faudra-t-il s’émouvoir pour de bon?

Quand les musulmans feront, ici, des «prières de rue» comme à Paris, faudra-t-il détourner la circulation, donner des contraventions ou se résigner à acheter son propre tapis?

Quand on sera rendu là, Trudeau sera introuvable. Pariez là-dessus, ce type n’a pas le moindre respect pour le passé. Sauf le sien… Le Petit père de la connerie systémique, c’est lui. Étrangement, ici comme à travers le monde, les femmes en sont folles…

 

Lire l’article sur le Journal de Québec.

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