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Le combat pour le français doit être mené face aux immigrés et aux colonisés

Gilles Proulx >

Mon Verdun natal est malheureusement l’un des recoins les plus colonisés du Québec ! Laissez-moi vous raconter une scène survenue dimanche dernier.

Dans le restaurant Ben & Florentine de l’île des Sœurs, plein à craquer d’une clientèle majoritairement francophone, l’accueil se fait par un employé incapable de dire un mot en français. Tout le monde, en bons « CF » (Canadiens-français), avale la couleuvre.

Des gens, qui me reconnaissent, m’incitent à me plaindre de la situation ; donc, je prends le bâton et j’y vais. Laissés à eux-mêmes, ils auraient laissé tomber.

Engueulade

Une collègue du préposé english only prend sa défense. Elle me dit qu’il vient d’arriver au pays et qu’il suit des cours de français. Oui, mais ne peut-on pas lui apprendre le mot « bonjour » ? Pourquoi l’employer à l’accueil ? Je le sais trop bien : parce que les gens de Verdun vont plier l’échine et se laisser faire… Par ailleurs, ce restaurant affichait deux semaines plus tôt qu’il serait fermé pour la « fête de la Reine » (au diable, les Patriotes).

Le ton monte. Engueulade avec le patron qui invoque le bilinguisme canadien pour défendre le droit de parler juste l’anglais… On ne me reprendra plus à manger là.

Intégration… mon œil !

J’ai conscience que bien des gens dans le restaurant en question ont assisté à la scène en se disant : « Quel extrémiste ! » Au contraire, c’est le fait de mettre au service à la clientèle une personne ne s’exprimant pas en français qui est extrémiste. Je vous encourage à faire exactement comme moi partout où une situation similaire se présente. Ne vous gênez pas.

> La suite sur le Journal de Montréal.

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3 commentaires

  1. M. Proulx,
    Devant un aliéné canadian, ma réplique:
    « Si votre Canada exclut le Québec que faites-vous au Québec? »
    Résultats garantis sans avoir à hausser le ton même s’ils ne parlent pas français.

    Luc Pharand

  2. c’est vrai que les Qcois de souche sont très peureux. Faites attention à ne pas trop dépenser votre énergie pour eux : ils ne le vous rendront pas.

  3. Je présume que le meilleur test de la bonne volonté du propriétaire du restaurant aurait été de montrer là, sur place, au soit-disant nouvel arrivant comment saluer la clientèle EN FRANÇAIS, devant une clientèle de toute évidence concernée (peu importe le nombre). Au lieu de cela, ça lui était apparemment bien plus valable de s’engueûler avec celui qui défendait le droit des québécois (peu importe qui ce dernier était) d’être servi dans la langue du Québec. Le seul remède à cette indifférence est de TOUJOURS remettre la leçon sur le plancher, peu importe les circonstances, peu importe qui est notre interlocuteur, indifférent ou insolent (c’est pareil dans la discussion-ci). Nous n’avons pas à nous en laisser imposer! Soit qu’ils apprennent, soit qu’ils démontrent leur petitesse en plein public. C’est comme des enfants à éduquer. À la question: combien de fois faut-il répéter? La réponse est étonnamment facile: aussi souvent qu’il le faut. Il faudra toujours énormément de patience avec les « têtes fortes » et les récalcitrants. Et-là, la persévérance… nous avons tout le temps devant nous. Bonne patience et bonne chance à tous mes compatriotes.

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