Philippe Plamondon >
Pendant que la gauche libérale s’agite sur la montée d’une extrême droite fantasmée, une élite d’universitaires – scientifiques abreuvés au multiculturalisme subventionnaire du Canada – a pris le contrôle du discours sociopolitique au Québec. Depuis quelque temps, on observe la montée d’une forme de fanatisme scientifique militant qui s’ignore… ou peut-être pas après tout. Ces alchimistes sociaux considèrent la constitution canadienne comme étant légitime au Québec et ils n’ont qu’un but, justifier de manière scientifique les bienfaits de leur idéologie constitutionnelle.
Cela me fait penser à Sami Aoun. C’est ce monsieur spécialiste des questions concernant le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord que l’on voit souvent apparaître à la télé. Sami Aoun est aussi l’un des directeurs de l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent qui a été démasqué comme étant un organe de propagande fédéraliste. En effet, nous avons appris que David Morin est bel et bien un militant multiculturaliste canadien ayant une complaisance surréaliste envers l’extrême-gauche. Nous savons également qu’un éminent criminologue, aussi codirecteur de l’OSR, du nom de Stéphane Leman-Langlois a reçu un prix de Radio-Canada et du Soleil de Québec, journal appartenant à la famille Desmarais, famille reconnue pour leur acharnement maladif contre le peuple québécois.
Eh bien, la présence de Sami Aoun confirme encore plus que l’OSR est bel et bien un organe militant fédéraliste. Une connaissance qui a travaillé avec Sami Aoun me racontait, un peu sidéré, que monsieur le directeur demande à ses étudiants aux cycles supérieurs de produire des travaux officiels démontrant les bienfaits de la diversité, du multiculturalisme et du vivre ensemble canadien.
Quelle retenue !
Je me demande ce que monsieur Aoun penserait si des Québécois allaient militer au Liban en faisant produire des documents universitaires visant à démontrer les bienfaits du remplacement de la population maronite, ou encore si l’on militait pour l’annexion du pays du Cèdre à la Syrie de Bashar al-Assad…
Le professeur Aoun, même s’il affirme être non-partisan, participe d’une nébuleuse canadienne très agressive sur le plan politique. Il est l’exemple type d’un immigrant canadien qui milite à la destruction du substrat culturel du Québec. Notons que ces scientifiques produisent de la science multiculturaliste et qu’il est important que les gens le sachent.
Des idéologues payés par l’État et travaillant pour lui
Dans un courriel privé, David Morin, un expert qui affirme qu’il n’y a jamais eu d’immigration massive au Canada, me disait et je cite « Je ne suis pas payé pour ce que je dis, mais pour ce que je fais. »
Il a tout à fait raison.
Ces gens sont payés pour ce qu’ils font; compiler, documenter, organiser et diffuser leur science multiculturaliste et immigrationniste. L’État et ses institutions diffusent et produisent une science qui a comme prisme la doctrine d’État du Canada; le multiculturalisme. Une doctrine étatique, c’est quelque chose de vivant, cela doit être nourri et justifié en permanence en fonction des nécessités du moment.
Ces groupes d’experts, payés par l’État, représentent une petite élite ayant un énorme pouvoir. Ce sont eux qui, dans une forme d’entre-soi très sectaire, fomentent les discours multiculturaliste et immigrationniste dominants qu’on impose à la population. Puisque nous savons tous que la majeure partie des Québécois ne sont pas en faveur de l’immigration massive ou des accommodements déraisonnables, l’idéologie de l’État canadien est appuyée par le discours des universitaires. Et c’est bien là où cela devient problématique, car les décideurs, les politiques et les médias relaient en cœur cette doxa multiculturelle canadienne militante comme s’il s’agissait d’un fait de nature puisqu’il est avalisé par des experts désignés comme « neutres ».
Chaque fois que vous voyez ou entendez un « expert » en quoi que ce soit, posez-vous de sérieuses questions sur leur pertinence et la raison de leur présence au micro. Aucun scientifique crédible ne se présente comme un « expert » d’un sujet large et flou, surtout quand il s’agit de thèmes comme « expert en radicalisation », « expert du monde arabe » – comme il y a 22 pays dans la Ligue arabe, cela veut-il dire que le type a 22 doctorats ? – ou bien expert en « politique internationale ». Il y a aussi des experts en « immigration », bien qu’il n’y a pas de science de l’immigration comme telle, quoique la sociologie fait un excellent travail en ce qui concerne la propagande canadienne, au détriment des études démographiques qui mettent à mal le discours immigrationniste.
Rappelons également que des universitaires ont fait des maîtrises sur la présence de vampires à Montréal et même des post-doctorats québécois sur… le Sasquatch. Oui, vous savez, cet abominable homme des forêts qui serait censé arpenter les bois de l’Amérique du Nord!