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Le patronat fait pression pour noyer le Québec sous des masses d’immigrés

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Le gouvernement Legault a confirmé sa volonté de rehausser les seuils d’immigration, moins d’un an après les avoir baissés. Cependant, cette augmentation n’est pas aussi importante que ce qu’avait revendiqué le milieu économique lors des consultations publiques cet été.

En août, le Québec inc. a réclamé l’arrivée de 60 000 nouveaux arrivants par an pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre.

Finalement, le ministère de l’Immigration a confirmé sa volonté d’accueillir entre 49 500 et 52 500 personnes en 2022, comme cela a été envisagé avant les consultations publiques cet été.

Pour l’an prochain, Québec a prévu d’accueillir entre 43 000 et 44 500 personnes, dont environ 26 000 immigrants économiques.

Ces seuils sont « insuffisants », selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Nous avons été clairs et loquaces quant aux besoins des entreprises face à la pénurie de main-d’œuvre, dont les solutions comprennent un apport plus important de l’immigration, entre autres.Stéphane Forget, président de la FCCQ

Ces mesures aggraveront les enjeux de main-d’œuvre que subissent et continueront de subir de nombreux employeurs du Québec, a mentionné la FCCQ par communiqué.

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a lui aussi fait part de sa « déception » en « déplorant que le niveau maximum de l’immigration ne soit pas plus ambitieux ».

Nous nous interrogeons sur le réel impact des consultations publiques alors que le gouvernement maintient essentiellement son orientation préalable. Les employeurs avaient tour à tour réclamé une hausse de l’immigration économique afin de répondre aux besoins. 

Yves-Thomas Dorval, président du CPQ

Le plan 2020

  • Immigration économique : entre 25 500 et 26 000 personnes (23 450 pour 2019)
  • Regroupement familial : entre 9900 et 10 200 personnes (8900)
  • Réfugiés : entre 7200 et 7500 personnes (6950)
  • Autres : entre 400 et 500 personnes (700)

Le ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette, s’est défendu, en soutenant que le milieu des affaires avait eu des demandes trop « importantes ».

« Je n’ai pas fait la sourde oreille, pas du tout », a-t-il souligné, en conférence de presse, évoquant la « capacité d’accueil » de la province.

Les groupes économiques demandaient d’augmenter substantiellement et de façon importante le nombre de personnes immigrantes. […] On fait les choses de façon ordonnée.Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration

« Avec de tels seuils, les tensions sur le marché du travail iront en s’accentuant. Nous réitérons que le seuil visé devrait être de 60 000 immigrants par année, ce qui permettrait de mieux répondre aux besoins des entreprises en région tout en maintenant le dynamisme de la métropole », a de son côté spécifié Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

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2 commentaires

  1. Il faut un moratoire sur l’immigration jusqu’à ce que les francophones reprennent le dessus dans la métropole, en termes de nombre et de pouvoir politique.

  2. Avant d’augmenter les seuils d’immigration il faudrait mettre nos jeunes sur le BS au travail car la plupart sont aptes à travailler, même chose pour les immigrants sur le chômage. Ils le font pour les québécois sur le chômage même chose pour eux !

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