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Seule de la musique québécoise pourra jouer dans les établissements et les lignes téléphoniques gouvernementaux.
Le temps de la musique d’ascenseur libre de droits est révolu, a affirmé la ministre de la Culture, Nathalie Roy, en conférence de presse dimanche.
Ayant découvert qu’aucune pratique n’encourageait le partage de la musique québécoise dans l’État, la ministre Roy a annoncé cette mesure, qui prend effet dès maintenant dans tous les établissements des ministères et des sociétés d’État.
J’étais en attente sur la ligne téléphonique du ministère de la Culture et j’ai été renversée d’entendre un Américain me chanter une petite chanson en anglais.
Nathalie Roy, ministre de la Culture
Selon les informations fournies par le cabinet de la ministre, 90 % de la musique utilisée qui contient des paroles sera en français. Les langues autochtones et l’anglais occuperont les 10 % restants.
Les établissements de la Société des alcools du Québec (SAQ) et de Loto-Québec font partie des édifices touchés par cette mesure, qui exclut toutefois les événements et les concerts.
La ministre était accompagnée pour cette annonce de la directrice générale de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), Solange Drouin.
Permettez-moi d’oser espérer que ce ne sera qu’un début et que d’autres gens du privé nous emboîteront le pas, a avancé Mme Drouin. Notre musique est belle, faisons-la entendre.
Bonne nouvelle !
Seul (petit) bémol: la langue, c’est pas seulement une question de quantité, c’est aussi une question de qualité.
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