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Rire pour ne pas mourir : le Québec face à l’effondrement national

Richard Martineau >

Bon, récapitulons.

Le pont Champlain est construit tout croche, le SPVM est géré tout croche, le système de paie des fonctionnaires fédéraux fonctionne tout croche, notre programme de francisation des immigrants est tout croche, le système de santé continue d’être tout croche, la légalisation du pot part tout croche, le climat de travail à l’UPAC est tout croche, le ministre fédéral des Finances semble croche et celle du Patrimoine semble cruche…

Est-ce que j’oublie des choses ?

GARDONS LE SOURIRE !

Je sais, ça pourrait être pire, on pourrait vivre en Syrie.

Mais ça pourrait aussi être mieux.

On a l’impression depuis quelque temps que ce sont Les Charlots qui nous dirigent.

Jusqu’au commissaire aux langues officielles qui n’est pas sûr que les juges qui siègent à la Cour suprême devraient être bilingues, parce que le Canada est un beau grand pays multiculturel, t’sais, pis qu’on ne peut quand même pas obliger tous les juges à parler couramment l’innu, le farsi, le mandarin et l’arabe…

Le gars est commissaire aux langues officielles et il ne sait pas qu’il y a DEUX langues officielles au pays, et non 46 !

Mon Dieu/My God…

Je pense que je vais demander à Valérie Plante ce qu’elle gobe pour sourire tout le temps.

Moi aussi, j’en veux.

Livrent-ils à la maison ? J’en prendrais deux caisses…

PISSER DANS SES CULOTTES

Y a-t-il une chose qu’on fait bien ?

J’en veux pas dix, juste une.

Une affaire dont on pourrait être fier. Qu’on pourrait pointer du doigt en disant : « Le reste est peut-être tout croche, mais ça, c’est droit ! »

Je cherche, mais je n’en trouve pas…

Ah, oui, j’en ai une : l’humour.

L’été prochain, on va avoir deux gros festivals de l’humour à Montréal.

Rire pour mourir.

Les humoristes sont comme les huissiers, les vendeurs de pilules et les croque-morts : plus ça va mal dans la société, plus ça va bien pour eux.

Cette semaine, j’ai croisé Simon-Olivier Fecteau qui prépare le prochain Bye Bye. Il m’a dit qu’il a tellement de matériel qu’il ne sait pas quoi faire, quoi garder, quoi couper.

Je le comprends.

Avant, le Bye Bye était un résumé caricatural de ce qui s’était passé pendant l’année. Maintenant, la réalité EST un Bye Bye.

On vit dans le Bye Bye 24 heures sur 24, sept jours par semaine.

Comment caricaturer une caricature ?

Prenez Justin. Il est déjà une caricature. Le caricaturer, c’est comme dire « un p’tit nain » ou « monter en haut ».

C’est un pléonasme, une redondance.

Pas besoin d’en rajouter, le gars est déjà drôle en soi. C’est une satire sur deux pattes.

Justin est la meilleure parodie de Justin.

Tu as beau le parodier, tu ne seras jamais aussi drôle que lui.

C’est comme Québec solidaire.

Pourquoi faire un sketch sur QS quand tu peux juste diffuser des extraits de leur congrès ?

DRÔLE D’ÉPOQUE

C’est rendu que lorsqu’on présente les nouvelles, il faut spécifier que les faits sont véridiques, qu’ils se sont réellement passés, et que ce n’est pas une nouvelle qui vient d’un site parodique, genre La Pravda…

La réalité est tellement étrange qu’elle semble fabriquée de toutes pièces.

 

> Lire sur le Journal de Montréal.

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