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L’annonce de l’absence de François Legault au défilé de la fierté gaie de Montréal cette année a soulevé un certain émoi dans la presse québécoise.
Notons tout de suite que si M. Legault ne s’y trouve pas, le porte-parole montréalais de la CAQ a annoncé qu’il y serait. Loin d’être un geste politique fort, la CAQ manque une occasion de se positionner en un réel parti nationaliste luttant contre toute forme de communautarisme.
La seule question qu’il faut se poser : pourquoi y serait-il ?
Au Canada anglais
De l’autre côté de la rivière des Outaouais, le chef du Parti conservateur a annoncé qu’il ne participerait a aucun défilé de la fierté gaie.
Une initiative somme toute hypocrite pour un homme qui flatte bassement le communautarisme mahométan en souhaitant un « joyeux Ramadan » à tous les musulmans habitant la Confédération canadienne.
Andrew « Sharia » Scheer convoite le vote musulman
Pas de subventions pour le communautarisme
Car ne nous trompons pas, le défilé de la fierté gaie – tout comme le Ramadan – est un événement communautariste qui ne devrait pas être sanctionné par les politiciens et encore moins recevoir des subventions publiques.
L’État ne devrait jamais subventionner ou encourager le communautarisme, quel qu’il soit.
Les crispations identitaires des lobbys minoritaires – religieux, sexuels ou ethniques – n’ont pas à recevoir les subsides de l’État, ni son approbation morale.
Seule la communauté nationale et les fêtes catholiques – appartenant au patrimoine historique de la nation – devraient être célébrées publiquement par les politiciens québécois.
Parade de la Saint-Jean-Baptiste, 1946
Refuser la Terreur intellectuelle des lobbys
Il est temps de sortir de la terreur intellectuelle dans laquelle nous obligent à vivre les fanatiques du communautarisme, peu importe leurs revendications respectives.
Ni le racolage électoral des communautés religieuses minoritaires, ni les délires progressistes des fanatiques de la déconstruction ne doivent triompher du bien commun.
C’est le grand axe de la résistance : opposer le bien commun à la fragmentation multiforme.