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Un ancien expert de l’ONU appelle à un moratoire immédiat sur l’immigration au Québec

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L’Assemblée nationale a eu l’honneur de recevoir Me André Sirois, jeudi, lors des séances de la consultation publique s’inscrivant dans le cadre de l’exercice de « Planification de l’immigration au Québec pour la période 2020 – 2022 » mené par l’administration Legault.

Et cet invité de taille, qui compte au moins 30 ans d’expérience auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à titre d’avocat en plus d’avoir oeuvré comme conseiller juridique à la Commission d’immigration et du statut des réfugiés du Canada, voulait livrer un message clair : les Pactes mondiaux pour les réfugiés et pour les migrations constituent une « menace énorme » et « très sérieuse ».

Le juriste a d’ailleurs conseillé au gouvernement caquiste « de proclamer un moratoire et suspendre toute immigration au Québec le temps nécessaire à une réflexion pour décider des politiques de fonds » en la matière.

> Pour écouter l’intervention complète de Me Sirois, cliquez ici. <

Le piège qui guette le Québec

Le discours de Me Sirois se voulait cru, mais franc : l’homme bien de chez nous a tenu à signifier d’entrée de jeu aux parlementaires réunis pour l’écouter que ses propos ne feraient pas référence à la consultation, ajoutant qu’il était inutile « de parler de décoration alors qu’il y a un incendie ». L’avocat de prestige a plutôt cherché à leur expliquer en quoi les politiques onusiennes constituent une véritable cage à homard.

« Les Nations Unies, ou certaines personnes des Nations Unies, veulent prendre le contrôle de tout ce qui touche l’immigration dans le monde », d’affirmer le juriste. S’il admet que personne à l’ONU n’est en mesure de déterminer exactement ce qui découlera de ces deux Pactes, Me Sirois croit tout de même qu’il s’agit d’indices démontrant que nous nous dirigeons peut-être vers une sorte de « gouvernement mondial avec non-élus ».

Il explique que les Nations Unies sont actuellement composées de pays qui ne souhaitent pas d’immigrants ou qui n’en reçoivent qu’un petit nombre. Me Sirois cite en exemple le Japon, qui a admis seulement une quinzaine de nouveaux arrivants sur 20 000 demandes reçues.

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