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La confortable avance dont jouissait le gouvernement de Justin Trudeau dans les intentions de vote grâce à sa gestion de la pandémie a fondu comme neige au soleil.
C’est ce qui ressort du plus récent sondage mené par Léger et l’Association d’études canadiennes pour le compte de La Presse canadienne, réalisé en ligne du 24 au 26 juillet avec un échantillon non probabiliste de 1517 personnes.
En fait, les intentions de vote pour les partis fédéraux sont presque revenues à des niveaux pré-pandémie, alors que les libéraux s’embourbent dans une controverse au sujet de l’octroi d’un contrat à l’organisme UNIS pour gérer un programme de bénévolat étudiant.
Si des élections devaient avoir lieu maintenant, le Parti libéral du Canada obtiendrait 35 % des voix parmi les électeurs décidés. Il s’agit d’une baisse de 11 points de pourcentage par rapport au coup de sonde mené le 9 juin, mais seulement quatre points de plus qu’en janvier.
Le Parti conservateur du Canada et le Nouveau Parti démocratique (NPD), de leur côté, ont gagné quatre points de pourcentage chacun depuis le début du mois de juin.
Même dans l’attente d’un nouveau chef, les conservateurs récoltent 29 % des intentions de vote, selon le dernier coup de sonde de la firme Léger. Les néo-démocrates obtiennent quant à eux 20 % des intentions de vote, selon ce même sondage.
Le Bloc québécois a connu une forte remontée dans le dernier mois et demi. Il est maintenant le choix de 39 % des Québécois, une hausse de 10 points de pourcentage depuis le 9 juin.
Pourtant, ce sont 73 % des personnes sondées qui se disent très satisfaites ou assez satisfaites de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement fédéral. C’est presque le même pourcentage, 78 %, qu’avant la controverse au sujet de l’organisation UNIS.