Émilie Clavel >
L’annulation de la pièce Kanata, le controversé projet de Robert Lepage et d’Ariane Mnouchkine, s’immisce dans la pré campagne électorale.
Le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, a dénoncé sur Twitter «les pressions des censeurs» et la «faiblesse morale des coproducteurs», qui sont venus à bout de la pièce, qui devait notamment être présentée à Paris en décembre.
À la mi-juillet, une vingtaine de personnalités autochtones signait une lettre ouverte dans Le Devoir pour dénoncer le fait que le spectacle – qui revisite «l’histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones» – n’emploie aucun artiste autochtone.
Ce recul de la liberté artistique est intolérable. Premier ministre, j’estimerais qu’il est de la responsabilité de l’État, gardien des libertés, de soutenir cette œuvre. 1/2 #kanata #slav #polqc @Ex_M https://t.co/2a61B8tveP
— Jean-François Lisée (@JFLisee) July 26, 2018
2/2 Les pressions des censeurs et la faiblesse morale des coproducteurs ne doivent pas avoir le dernier mot en matière de liberté artistique. Le débat, oui. Le soutien à davantage de diversité dans les arts, absolument. Le recul des libertés, jamais ! @Ex_M #polqc #slav #kanata pic.twitter.com/WJJjwbCV2M
— Jean-François Lisée (@JFLisee) 26 juillet 2018
Au début du mois, le Festival international de jazz de Montréal avait annulé plusieurs représentations d’une autre pièce mise en scène par Robert Lepage, SLÃV, dans la controverse. Le spectacle, qui s’inspirait de chants d’esclaves noirs et ne mettait en scène que deux artistes noirs, avait été accusé d’appropriation culturelle.
Il était grand temps que Lisée se sorte l’occiput du côlon sigmoïde dans cette affaire de l’ultra-gauche régressive Montréalo-centrée immigrationniste et multiculturaliste, petite mafia Concordo-Uquamienne qui n’existe que grâce aux complicités crasse des médias collaborationnistes (Radio-Cadnas, Huffpost,Métro, Gesca incluant la patente qu’il ont donné à Cauchon et malheureusement, le Devoir post Bissonnette).
Main dans la main avec les Anglais et les immigrants francophobes et non intégrables pour faire taire à jamais notre peuple qui a pourtant construit ce pays à bout de bras.
À quand l’interdiction du « Festival du Cochon » de Sainte-Perpétue de la Porcherie sous prétexte que les musulmans ne mangent pas de porc ? Et la librairie Port-de-Tête située sur la rue Mont-Royal n’est-elle pas offensante pour les membres de la communauté islamique avec un nom aussi tendancieux ? Quant au film « Les Trois Petits Cochons », quand sera-t-il interdit si on veut préserver la susceptibilité des représentants d’Allah ? Enfin, je suggère d’ouvrir un concours public afin de trouver un nouveau nom pour « le vieux Port de Montréal », un nom mieux adapté à notre nouvelle réalité multiculturelle. Ainsi, tout le monde sera content !