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Le dernier essai de Martin Peltier, La révolution arc-en-ciel en marche [1],est à lire car il constitue à la fois une synthèse remarquable et un précieux outil de réflexion.
Écrivant dans un style personnel et alerte, s’appuyant sur de nombreux exemples, Martin Peltier décrit en effet avec précision la révolution qui est actuellement en cours dans le monde occidental. Une révolution mondiale, totale et totalitaire programmée par l’oligarchie contre les peuples et qui a pris l’arc-en-ciel comme signe de reconnaissance. En anglais rainbow.
Les trois arcs-en-ciel
L’arc-en-ciel (avec le rouge en haut) est depuis les années 1970 le drapeau du lobby LGBT : le signe de ralliement de ceux qui programment la destruction des valeurs traditionnelles de nos sociétés, la destruction de la famille et la promotion de l’individu interchangeable, multisexe, fabriqué en laboratoire et sans parenté ni passé.
L’arc-en-ciel est aussi le drapeau de l’écologisme et des anti-nucléaires: du Rainbow Warrior au Rainbow flag et au Climate flag agité par les activistes qui ne s’intéressent qu’à l’environnement mais pas à la nature. Ils ont pris la suite des pacifistes qui, dans les années 1960, brandissaient à l’Ouest l’arc-en-ciel (avec le violet en haut), pour le plus grand profit des soviétiques .
Or, l’écologisme, qui prend aujourd’hui la forme du catastrophisme climatique, sert à promouvoir le mondialisme, au prétexte de « sauver la planète » et sert à réduire constamment nos libertés. Il sert aussi des intérêts économiques bien concrets.
Mais Martin Peltier relève aussi que l’arc-en-ciel symbolise la société plurielle et l’antiracisme prétendu, c’est-à-dire le chaos multiculturel et multiethnique que l’oligarchie promeut partout. L’Afrique du Sud post-apartheid se prétend ainsi une « nation arc-en-ciel », sauf pour les fermiers blancs ….
Ces trois arcs-en-ciel se surajoutent. Car « l’antiracisme, l’antisexisme et l’écologisme sont les trois mamelles monstrueuses et synergiques de la révolution arc-en-ciel [2]». Et la doctrine officielle des Etats occidentaux.
Le paradis ou la fin de la civilisation ?
L’arc-en-ciel symbolise donc le paradis multiculturel, écolo, gay friendly, féministe, cosmopolite, végétarien et antinucléaire que les oligarques veulent nous imposer.
Un paradis anglophone en outre puisque les Etats-Unis sont l’épicentre de cette révolution mondiale, comme la Russie l’a été autrefois pour le communisme. Un paradis où les Européens sont surtout invités à disparaître sans laisser « d’empreinte carbone » et sans postérité pour « sauver la planète » et surtout pour laisser la place aux autres, chez eux.
Un paradis ? Martin Peltier nous rappelle opportunément que l’arc-en-ciel apparaît aussi dans l’Apocalypse de Jean : « Je vis un ange puissant qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel »[3]. Mais s’agit-il de l’arc dans la nuée, symbole de l’alliance entre l’Eternel et son peuple, ou au contraire de l’image de l’Antéchrist qui apparaître à la fin des temps ?
Martin Peltier montre que le symbole de l’arc-en-ciel n’est donc pas neutre.
A tout le moins il exprime l’incroyable et dangereuse prétention de bâtir le paradis sur terre[4], qui est le propre de toutes les utopies qui finissent en général en despotisme et en carnage.
Car le paradis arc-en-ciel correspond à ce que le beatle John Lennon nous décrivait en 1971 dans la chanson Imagine : « Imagine qu’il n’y ait pas de pays, ni de religions. Imagine tout le monde passant sa vie en paix. Imagine qu’il n’y ait pas de propriété et la fraternité des hommes [5]».
Un cauchemar nihiliste,par conséquent, sans patrie ni frontières et sans dieu. Mais pas sans maîtres ni patrons….
Un totalitarisme durable ?
Martin Peltier montre en effet que toutes ces « luttes » arc-en-ciel agissent en synergie pour créer, au nom du Bien, un système oppressif toujours plus pesant.
Car « le totalitarisme durable c’est celui qui ne provoque pas de révolte [6]». Aujourd’hui, les vrais révolutionnaires n’ont plus le couteau entre les dents, mais « le sourire entre les dents [7]», comme dans les publicités. Inutile de frapper : il suffit de mentir et de persuader. Et de conditionner les enfants car « plus encore que la femme, l’enfant est l’avenir de la révolution arc-en-ciel [8]».Les enfants sont donc les « balilas de l’arc-en-ciel » à l’image de Greta Thunberg, l’égérie de l’écologisme : on prétend défendre leurs « droits » mais c’est en réalité pour nier ceux de la famille et placer les enfants dans les mains de l’Etat.
La révolution arc-en-ciel prétend s’occuper de tout et n’épargne rien : ni notre grammaire – trop sexiste et patriarcale-, ni la façon dont on s’occupe de nos enfants – si on en a ce qui n’est pas bien si on est Européen -, ni de ce que nous mangeons ou de ce que nous jetons, ni de ce que nous faisons de notre argent.
>>> Lire l’article complet de Michel Geoffroy.
[1] « La révolution arc-en-ciel en marche » Martin Peltier ; Diffusion International Editions, 2019
[2] « La révolution arc-en-ciel en marche », op.cit ; page 282
[3] « La révolution arc-en-ciel en marche », op.cit ; page 63
[4] Et de changer son climat !
[5] « La révolution arc-en-ciel en marche », op.cit ; page 82
[6] « La révolution arc-en-ciel en marche », op.cit , page 53
[7] « La révolution arc-en-ciel en marche », op.cit , page 35
[8] « La révolution arc-en-ciel en marche », op.cit , page 257