Eugène d’Estimauville de Beaumouchel >
François Legault fait encore une fois chanter la population en promettant la fin de l’urgence sanitaire en janvier si une majorité d’enfants âgés de 5 à 11 ans se font immuniser. Pfizer a d’ailleurs demandé à Santé Canada l’autorisation pour ce groupe d’âge le 18 octobre dernier.
Il semble que la CAQ, qui dispose peut-être d’informations privilégiées, prenne pour acquis le fait que cette demande soit rapidement approuvée. Pourtant, des pays du G7 comme le Royaume-Uni ont attendu jusqu’au 20 septembre avant d’autoriser la vaccination des moins de 16 ans.
Pendant ce temps, les autorités québécoises, non contentes d’offrir ces médicaments développés en un temps record aux jeunes de 12 à 18 ans depuis le début du mois de juin, leur tordent le bras en les menaçant de mort sociale en cas de refus. Quand on sait à quel point ceux-ci sont influençables et mal informés, il est difficile de prétendre que le principe de consentement libre et éclairé soit respecté dans ce cas.
On est dès lors en droit de se demander si les 6-12 ans et les 0-5 ans, qui sont eux-aussi dans la mire du gouvernement, devront se plier à ce même système de ségrégation biomédicale.
Un sondage nous apprend que le quart des parents québécois redoutent de faire inoculer leurs enfants de 5 à 11 ans contre le virus chinois, et une récente étude américaine semble leur donner raison. Celle-ci a révélé que les adolescents de sexe masculin étaient plus à risque de souffrir de problèmes cardiaques après avoir reçu deux doses de Pfizer ou de Moderna.
Les cas de myocardites et de péricardites (des inflammations du cœur) s’élèveraient à 162,2 par million chez les garçons de 12 à 15 ans en bonne santé ayant reçu leur deux doses et à 94 par million chez les 16-17 ans, et 86% des jeunes concernés ont dû être hospitalisés.
Pour référence, les chances qu’un adolescent américain sans comorbidité soit hospitalisé à cause de la covid seraient de 44 par million!
L’étude en question semble crédible dans la mesure où elle tente de dénombrer les cas prouvés de problèmes cardiaques et non pas les simples témoignages subjectifs (« douleurs thoraciques »). La FDA américaine a d’ailleurs annoncé qu’elle repoussait l’autorisation du vaccin Moderna pour les 12-17 ans pour cette raison exacte. Même son de cloche du côté de la Scandinavie.
Cela s’ajoute aux autres risques connus des vaccins à ARNm, comme le zona, les appendicites ou encore les chocs anaphylactiques.
Évidemment, ces risques restent très faibles, mais étant donné que les chances d’un mineur en santé d’être hospitalisé des suites de la covid sont également très faibles et que les moins de 55 ans sont plus affectés par les effets secondaires que les personnes âgées, il est possible que cela rende la balance des inconvénients défavorable pour certains.
C’est encore plus vrai pour les personnes qui ont déjà contracté le virus. Il semble que l’immunité naturelle soit 6 à 13 fois plus efficace que l’immunité vaccinale. Pourtant, Québec force celles-ci à recevoir au moins une injection pour obtenir leurs passeports vaccinaux, exposant inutilement ces 420 000 citoyens aux complications décrites plus haut.
Mais tout ça, la caste des comptables incompétents qui nous gouverne n’en n’a que faire. Comme on l’a vu avec l’interdiction des sports d’équipe (même extérieurs!) et l’imposition de masques (parfois toxiques) dans les classes de primaire, la Coalition prouve qu’elle est prête à sacrifier l’avenir du Québec pour rassurer son électorat, à savoir les boomers qui ont peur de la mort…