Philippe Plamondon
─ C’est aujourd’hui qu’on annonçait l’ouverture de plusieurs boutiques offrant de la marijuana récréative au Québec. Derrière cette initiative de la compagnie Cannabis Culture se trouve le Britanno-Colombien et ultralibéral Marc Emery. Sa femme et lui étaient d’ailleurs présents pour l’ouverture – en anglais SVP ! – de leurs huit boutiques montréalaises.
Comment se fait-il que le roi du cannabis dans le ROC puisse débarquer à Montréal et y ouvrir huit boutiques illégales tout en méprisant ouvertement la seule langue officielle du Québec ?
Dans les faits, la situation du Québec diffère à plusieurs égards de celle de la C.-B. (ce que ne semble pas ignorer cette petite racaille canadienne). D’abord, la Colombie-Britannique possède depuis quelques années une infrastructure qui traite de manière industrielle la culture de la marijuana, ce qui n’est pas le cas du Québec. Dans les circonstances, l’objectif des Emery est d’inonder le Québec de la mauvaise marijuana de C.-B. alors que plus de 90% des produits vendus dans les boutiques de Montréal proviendront de l’Ouest. Encore une manière pour Ottawa de nous siphonner des milliards en taxe qui disparaîtront dans la « brume fédérale » !
Marc Emery le trafiquant de drogue anglo-triomphaliste qui bafoue les lois du Québec
Non seulement les individus de Cannabis Culture semblent totalement déconnectés de la réalité du Québec, mais ils réaffirment le stéréotype voulant que les Anglais aiment ça nous montrer comment ça marche la business ! En bon héritier de la condescendance coloniale, ces derniers considèrent que les Québécois sont trop stupides pour se louer un local rue Saint-Denis afin d’y placer du pot dans des pots Mason sur un comptoir.
L’esthétique adolescente du pot combinée à l’ultra-nationalisme canadien sur fond de Rocheuses – l’horreur totale !
Ô Anglais, merci encore de venir nous éclairer dans notre ignorance ! Le Québec, cette réserve de francophones stupides ignorant les forces du marché, doit être civilisé. Marc Emery ne peut pas cacher son vieux fond de cuve anglo-protestant méprisant les Canadiens français.
Anglomanie et vente de drogue – le Canada colonial sous Justin Trudeau.
Heureusement, les policiers québécois veillent.
Que nous soyons pour ou contre la décriminalisation ou la légalisation de la marijuana au Québec, tous les changements de législation devraient être patriotiques, nationalistes et seulement dans l’intérêt du peuple québécois. Des compagnies qui débarquent en se foutant de nos lois linguistiques, civiques et criminelles, devraient être sorties du Québec à coup de pied dans le cul.
Parlant de crime organisé, j’ai tendance à croire que ces mondialistes enivrés ne connaissent rien à l’histoire du crime organisé québécois. Considérant les retombés économique que les institutions criminelles récoltent de cette vente, je ne suis pas certain que les policiers soient les seuls à observer leurs faits et gestes.
Une facture – in english only – venant de Cannabis Culture
Une chaîne de boutiques organisée qui vend du pot, au Québec, nous appelons ça du crime organisé ! Et ce n’est certainement pas des arnacho-capitalistes à l’hygiène douteuse de Colombie-Britannique qui vont venir faire la loi au Québec. Imaginer que ce clown et son équipe criminogène puissent en toute impunité bafouer les lois québécoises est plus que révoltant, c’est indécent.
Quand le nationalisme canadien rencontre la vente de drogue, il y a toutes les raisons du monde pour que les patriotes québécois boycottent massivement cette entreprise canadienne.