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Le gourou de Trudeau Gérald Butts reprend du service pour préparer la campagne électorale du PLC

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L’ancien bras droit du premier ministre Justin Trudeau, Gerald Butts, est de retour dans le giron du Parti libéral du Canada seulement cinq mois après avoir démissionné dans la foulée de l’affaire SNC-Lavalin.

Celui qui occupait le poste de secrétaire principal au sein du bureau du premier ministre avant sa démission, en février dernier, a été embauché à titre de conseiller senior au quartier général du PLC en vue des prochaines élections fédérales.

Gerald Butts avait annoncé son départ le 18 février après les accusations d’ingérence politique de l’ex-ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould, qui disait avoir été la cible de «pressions inappropriées» de la part du bureau du premier ministre Justin Trudeau afin qu’elle intervienne en faveur de l’entreprise SNC-Lavalin dans son procès pour corruption. M. Butts, un ami de longue date du premier ministre, a toujours catégoriquement nié ces allégations, affirmant au contraire avoir servi l’intérêt public.

«Manque de jugement»

Les partis d’opposition accusent le premier ministre Justin Trudeau de manquer de jugement en réembauchant son ex-bras droit.

«Justin Trudeau n’a rien changé. Il continue avec la même approche. S’il est réélu en octobre, on verra les mêmes tactiques et la même corruption», a lâché le député conservateur de Carleton, Pierre Poilievre.

Le député néo-démocrate Alexandre Boulerice déplore le «cynisme» du geste de rapatrier M. Butts à peine cinq mois après l’avoir «sacrifié».

«Ça donne un drôle de message, dénonce-t-il. Il a été sacrifié par Justin Trudeau et on en était tous un peu étonnés. Finalement, on se rend compte que c’était de la rigolade, c’était une petite tape sur les doigts.»

M. Boulerice n’accepte pas, par ailleurs, l’argument selon lequel M. Butts n’a rien à se reprocher. «Si tu n’as rien fait de mal, pourquoi te fais-tu renvoyer?»

Pour le député du Bloc québécois Louis Plamondon, la démission de Gerald Butts en février n’était au final qu’une opération de relations publiques pour tenter d’atténuer les effets de la crise SNC-Lavalin.

>>> Lire l’article de l’Agence QMI sur le Journal de Montréal.

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