Accueil / Nationalisme / Les conservateurs québécois veulent bloquer Charest

Les conservateurs québécois veulent bloquer Charest

Le Devoir >

Alors que les prétendants à la direction du Parti conservateur du Canada commencent à se positionner, on s’aperçoit que c’est du Québec que proviennent plusieurs candidatures, malgré les résultats médiocres du parti dans cette province lors des dernières élections. Ou peut-être à cause de ces insuccès, justement.

Parmi ces candidats pressentis : l’ex-premier ministre du Québec Jean Charest, l’actuel député Gérard Deltell et l’ancien sénateur conservateur Michael Fortier. Mais aussi l’homme d’affaires et proche du parti Bryan Brulotte, le conservateur québécois de longue date Richard Décarie, l’ancien membre du personnel politique conservateur Aron Seal et le magnat de l’industrie du divertissement Vincent Guzzo.

[…]

Si Jean Charest, qui a été chef du Parti progressiste-conservateur dans les années 1990, fait partie de ceux qui émergent, il devra faire face à Richard Décarie, qui a été chef de cabinet adjoint de Stephen Harper lorsque son parti était dans l’opposition. M. Décarie s’occupe actuellement de communications stratégiques au Québec.

Il a déclaré mardi qu’il ne pouvait supporter l’idée de voir Jean Charest, qui a été libéral provincial, prendre le relais à la tête des conservateurs, ce qui constituerait selon lui une « gifle » pour les « vrais bleus » qui ont bâti ce parti ces dernières années.

« Je trouve qu’il faut vraiment s’impliquer pour lui bloquer la route […] de façon démocratique, débattre et que les membres votent. Dans ce contexte-là, ça m’incite à me présenter, et si jamais il ne se présente pas, on verra où on sera rendus. »

Lui aussi — comme d’autres « conservateurs sociaux » — estime que M. Scheer n’a pas perdu à cause de ses positions, mais parce qu’il n’a pas réussi à les défendre.

« Certains croient qu’Andrew Scheer a trompé les conservateurs sociaux, mais parce qu’il a perdu les élections, les anciens progressistes-conservateurs veulent maintenant tuer le Parti conservateur », a-t-il soutenu.

Les conservateurs éliront leur nouveau chef le 27 juin lors d’un congrès à la direction à Toronto.

>>> Lire l’article complet de la Presse canadienne.

Voir également

Le Québec doit s’allier aux provinces conservatrices pour faire plier Trudeau

Le Devoir > L’auteur est un ancien stratège conservateur. Il a été conseiller politique dans …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *