Le Devoir >
Inconstitutionnelle et difficile à appliquer, la Loi sur la laïcité de l’État discrimine une partie de la population et crée deux classes de citoyens, estiment deux organisations civiles qui la contestent devant la Cour supérieure.
Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) et l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) étaient au palais de justice de Montréal mardi pour demander à la cour de suspendre l’application de la loi adoptée sous le bâillon le 16 juin dernier.
Rappelons que cette loi interdit le port de signes religieux pour les employés de l’État en position d’autorité embauchés après le 27 mars 2019. Elle vise notamment les juges, les procureurs, les policiers, les gardiens de prison et les enseignants.
Toute loi qui impose une vision morale sur la pratique de la religion est de juridiction fédérale et non provinciale, a fait valoir Me Catherine McKenzie devant le juge Michel Yergeau, mardi.
Le gouvernement a recouru à une clause dérogatoire qui empêche les citoyens de contester sa validité, mais Me McKenzie a soutenu que cela n’empêchait pas les tribunaux de se pencher sur les enjeux constitutionnels et le partage des pouvoirs au sein de la fédération.
Application difficile
Les conséquences de la loi seront importantes et son application sera difficile, étant donné que la définition des objets religieux est vague et risque d’entraîner une gestion arbitraire en milieu de travail, a signalé sa collègue Me Olga Redko. « Comment déterminer qu’une femme porte un foulard pour des raisons religieuses, pour des raisons de santé ou parce qu’elle a envie d’en porter un ? », a-t-elle souligné.
« La loi qui a été présentée au gouvernement est en train de créer une seconde classe de citoyens et d’entériner un régime d’inégalités que l’on ne souhaite pas dans notre société », a expliqué Bochra Manai, porte-parole du Conseil national des musulmans canadiens, en marge de l’audience.
Jeanne Corriveau >
Quand ça part de l’Ontario pour venir nous faire chier avec leurs multiculturalisme religieux, il y a des limites. Les histoires religieuses inventés des immigrants, il faut les contrôler et arrêter le laxisme de cette loi de »liberté religieuse » et restreindre ce droit è l’espace privé. Un voile n’a rien de bout de tissus, le dire et le croire, c est de la moulé a morons. Un voile n est rien d’autre qu’un marqueur de l’envahisseur salafiste et wahhabites islamique. Rien à voir avec l’islam ni le Coran. Cessons de tolérer les intolérance de cette religions. C e n est pas nos lois qui empêchent qui que ce soit de travailler et faire carrière, c est leurs entêtement islamique radicales. Si elle nous parle de l’importance pour elle de porter ce voile islamique, il est paradoxale et contraire au gros bon sens de faire croire et de dire que ce qui est sur la tête ne représente pas ce qui est dans leurs têtes, n’importe quoi! Pourquoi enseigner nos valeurs et nos mœurs à leurs enfants? parce que ceux-ci sont formaté dès la naissance à l’islamise radicale. Ne nous imaginons pas qu’éventuellement, elle ne tenterons pas de le faire envers »tout » les enfants, en catimini et en hypocrites comme ils le font depuis toujours. Si tout a coup, pour plusieurs d’entre elle, elle veulent devenir professeurs, juge ou policier, on comprend assez vite que leurs buts premier est justement de s’ingérer dans les rôle d’autorité pour imposer doucement come partout ailleurs un radicalisme islamistes et éventuellement, créer une société parallèle sur nos terres. Ce qui se passe déjà par la non-intégration de ces radicaux islamiques. La seul chose qu’elles aiment chez nous, ce sont les gratuités publics.