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Des voix s’élèvent et dénoncent des diagnostics de dysphorie de genre trop hâtifs, qui feraient fi de certaines pathologies.
C’est l’angle mort de la transidentité. Le nombre de « détransitionneurs » – les personnes qui regrettent leur transition sexuelle – serait croissant, d’après un avis rendu public fin février par l’Académie de médecine, indique Le Parisien. L’institution appelle à la prudence, indiquant que le « risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant détransitionner. Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique ».
Car le nombre de personnes qui ont recours à ces transitions est en augmentation. Dans un rapport sur le sujet rendu au ministère de la Santé en janvier, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) estimait que le nombre de personnes admises à l’ALD (affection longue durée) pour transidentité chaque année a été multiplié par dix entre 2010 et 2020, indique le Parisien.
[…]Ces « détransitionneurs » peuvent être classés en deux catégories, selon le sociologue : « Il y a ceux qui ont été opérés lorsqu’ils étaient majeurs, ont été surdiagnostiqués et le regrettent. Ils représentent entre 1 et 2 % de la population trans ». Puis, viennent les plus jeunes qui ont suivi un traitement hormonal. « Entre 20 et 40 % de ces jeunes disent ensuite que cela ne leur convient pas », estime le sociologue.
Des diagnostics trop hâtifs ?
Alors, des voix s’élèvent et dénoncent des diagnostics de dysphorie de genre trop hâtifs, et qui feraient fi de certaines pathologies. « Parmi celles [les adolescentes ndlr] qui détransitionnent, on se rend compte que souvent, une autre pathologie antérieure à la transition était en cause, comme l’anorexie, la boulimie, l’autisme », indique Nicole Athea, gynécologue au Parisien. « Que peut-on décider quand on a 15 ans, qu’on est dans une situation de souffrance psychologique et bien souvent sous l’emprise d’une idéologie trans ? » pointe cette docteure.
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Pour en savoir plus :
L’apologie de la pédophilie, face noire de Mai-68 (nouvelobs.com)
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