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Pour « en finir avec la COVID-19 », le chef libéral Justin Trudeau s’est engagé vendredi à investir 1 milliard de dollars pour appuyer les provinces, comme le Québec, qui choisiront d’implanter un passeport vaccinal dans les commerces non essentiels et les lieux publics.
« On sait que ces mesures vont faire une différence pour nous protéger et encourager ceux qui hésitent à enfin faire la bonne chose », a expliqué M. Trudeau lors d’une mêlée de presse tenue à Mississauga, en banlieue de Toronto, en début de matinée vendredi. Il a ajouté que les passeports vaccinaux « vont aussi être bons pour l’économie », parce qu’ils permettront « aux entreprises de rester ouvertes » et aux citoyens « de continuer de travailler ».
Pour l’occasion, le premier ministre sortant était accompagné de la mairesse de Mississauga, Bonnie Crombie, qui compte instaurer la vaccination obligatoire des employés municipaux d’ici la fin octobre. L’Ontario refusait jusqu’à vendredi d’obliger ses résidants à présenter une preuve vaccinale sur son territoire, mais selon des informations obtenues par La Presse Canadienne en soirée, la province adoptera finalement le passeport vaccinal. Elle en annoncera les modalités la semaine prochaine.
Plus tôt vendredi, M. Trudeau avait invité les provinces récalcitrantes à mettre en place un tel passeport le plus rapidement possible. « Le premier ministre Legault s’est engagé. J’espère que le premier ministre Ford le fera aussi. C’est le temps d’écouter les responsables de la Santé publique. […] Ce n’est pas une question de politique, c’est une question de santé publique », a insisté le chef libéral. Pour l’instant, il n’envisage toutefois pas d’obliger les provinces à le faire.
On va pas imposer ça aux provinces, mais les provinces qui ne le font pas vont devoir expliquer à leurs gens d’affaires et leurs citoyens pourquoi elles ne sont pas en train de faire ce qui est nécessaire.
– Justin Trudeau, chef du Parti libéral, à propos du passeport vaccinal
Du même coup, le chef libéral s’est attaqué à son rival conservateur, Erin O’Toole, « qui ne peut même pas dire à ses candidats d’aller chercher leurs deux doses ». « Il prend les mauvaises décisions aux mauvais moments », a-t-il accusé, avant d’ajouter : « il n’y aurait pas de débat politique là-dessus si le Parti conservateur écoutait la science et les experts ».
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Le passeport vaccinal s’appliquera dans les commerces non essentiels à partir du 1er septembre prochain au Québec. Vendredi, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a dit prendre « très au sérieux » l’usurpation des codes QR de plusieurs élus de l’Assemblée nationale par un hacker. Des « plaintes formelles » ont été déposées à la police pour qu’elle mène une enquête.
Les codes QR contenant les informations vaccinales de plusieurs élus, dont celles du premier ministre François Legault et de son ministre responsable de la Protection des renseignements personnels, Éric Caire, ont en effet été compromis à la suite de la découverte d’une faille dans le portail de libre-service du gouvernement.
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Le monde est devenu fou.
Trudeau, il faut qu’il le dégager au plus vite. Sinon ça sera la fin du Québec comme on le connais. Cest un malade.
S.v.p. n’opposez pas le médecin de plateau Blachier à l’ado attardé qui dirige le pluss beau pays au monde. Blachier est un visage à plusieurs faces. Il est contre le pass sanitaire mais pour la vaccination obligatoire.
À l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud, les noirs avaient besoin d’un passeport intérieur pour circuler.
Lors de la seconde guerre mondiale, les Français avaient besoin d’une « Ausweis » (carte d’identité) ou d’un « Passierschein » (laissez-passer) délivré par les autorités d’occupation allemande pour franchir la « frontière intérieure » entre la zone occupée et la zone libre.
On pourrait penser que l’histoire se répète mais j’y vois avant tout une tactique de style « diviser pour régner » visant à créer un affrontement horizontal entre partisans de la vaccination forcée et pro-choix, ou pro-pass et anti-pass. Le but de la manoeuvre étant d’éviter ou de minimiser un affrontement horizontal entre la population et le gouvernement.
Correction : vertical
Le but de la manoeuvre étant d’éviter ou de minimiser un affrontement vertical entre la population et le gouvernement.