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Advenant que la situation épidémiologique se dégrade à l’automne, Ottawa n’écarte pas la possibilité de réinstaurer une obligation vaccinale. Et cette fois, l’exigence pourrait être de trois ou même quatre doses.
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Deux doses ne sont plus suffisantes pour protéger contre les infections et la transmission, et c’est pourquoi nous faisons la transition vers une définition de vaccination à jour
, a mentionné [le ministre fédéral de la Santé Jean-Yves] Duclos.
« Une vaccination à jour, pour la grande majorité des Québécois, c’est une vaccination à trois doses, a-t-il précisé. Pour certains Québécois, c’est une vaccination à quatre doses. »
Ce changement de posture va dans le sens de la recommandation de l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Theresa Tam, et du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI).
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Avec deux doses, l’efficacité vaccinale, qui variait initialement de 50 % à 80 %, chute à environ 20 %, a déclaré la docteure Tam. Une troisième dose permet de la refaire grimper autour de la barre des 50 % à 60 %.
Quand on se compare, on se désole
Le taux de Canadiens ayant reçu au moins une dose de rappel (c’est-à-dire trois doses) est trop bas
au pays, a estimé mardi le ministre Duclos. Il est plus bas que tout autre pays du G7 [sauf les États-Unis]
, s’est-il désolé.
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Alors que 90,2 % des adultes canadiens sont doublement vaccinés, ils sont seulement 58,5 % à avoir reçu leur troisième dose.
Nous devons augmenter cela significativement, au moins au niveau que l’on a eu dans les derniers mois pour la deuxième dose
, a déclaré le ministre.
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