Il y a urgence de mettre fin aux mesures sanitaires extrêmes comme l'école en « distanciel » et l'interdiction des sports intérieurs.
Accueil / Société / Confinement : hausse de 40% du nombre de mineurs à l’hôpital psychiatrique

Confinement : hausse de 40% du nombre de mineurs à l’hôpital psychiatrique

Le Journal de Montréal >

Le nombre de Québécois de 12 à 17 ans admis à l’hôpital pour des raisons de santé mentale à la suite d’une visite à l’urgence a augmenté de 40% en janvier et février, par rapport à la même période l’an dernier, selon des statistiques de l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME).

Dans un communiqué publié vendredi, l’HME s’est dit inquiet «du nombre sans précédent de préadolescents et d’adolescents aux prises avec des problèmes de santé mentale» en raison de la pandémie, des fermetures d’école, de l’apprentissage en ligne, de l’augmentation du temps passé devant un écran, de l’absence d’activités sportives ou parascolaires et du manque de socialisation.

«Le nombre de jeunes en détresse est alarmant. À l’Hôpital de Montréal pour enfants, nous traitons des préadolescents et des adolescents qui ont des pensées suicidaires, qui souffrent de dépression, qui ingèrent intentionnellement des médicaments, qui souffrent d’anxiété aiguë et qui ont des troubles alimentaires graves», a expliqué le Dr Martin Gignac, directeur médical du service de psychiatrie de l’HME.

«Au cours des derniers mois, notre unité psychiatrique de huit patients a dépassé sa capacité avec jusqu’à 12 à 14 adolescents en crise par jour», a ajouté le Dr Gignac.

Il estime qu’un nouveau modèle de soins devrait voir le jour afin d’éviter que des adolescents souffrant de problèmes de santé mentale et ayant besoin d’une surveillance 24 heures sur 24 soient admis dans des unités chirurgicales ou médicales.

Plutôt qu’un séjour à l’hôpital, le Dr Gignac préconise la création, dans la communauté, de centres d’intervention de crise où les adolescents auraient un accès rapide à des intervenants en santé mentale et où les familles pourraient participer à une psychothérapie intensive.

Demander de l’aide

«Lorsqu’un grand nombre de jeunes gens se tournent vers l’hôpital pour obtenir de l’aide, un plus grand nombre encore souffrent probablement en silence», a alerté le directeur médical du service de psychiatrie de l’HME.

>>> Lire la suite de l’article de l’Agence QMI

Voir également

Montréal : les antifas organisent le « Festival Defund la Police »

Coalition pour le définancement de la police / Defund the Police Coalition > FESTIVAL DEFUND …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *