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George Floyd : sortir de la tyrannie de l’émotion

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L’affaire  secoue une partie de l’Amérique et se répand, désormais, sur le monde. La mort de cet homme est tragique et la manipulation idéologique dont elle fait l’objet est d’une indignité obscène. À coups d’images savamment mises en scène, de slogans fédérateurs et de témoignages poignants, la plupart des médias se sont faits les relais zélés des revendications progressistes dont le racisme larvé oppose les gens par leur couleur de peau. Ainsi, les Blancs seraient des privilégiés face à des Noirs oppressés, seules victimes des bavures policières. Les fondements statistiques et factuels de cette posture clivante ne sont pas vérifiés par les médias, pourtant adeptes de fact-checking. Seul le message émotionnel est mis en scène, en privilégiant l’image et les gros titres. Ce faisant, les médias ne remplissent pas leur rôle de relais d’information ou d’opinion : ils assument pleinement leur militantisme qu’ils imposent par la dictature de l’émotion.

Première manipulation dans le registre de l’émotion : le portrait de George Floyd qui, tel que dressé par la presse officielle, ne suscite que la sympathie. Présenté comme un « ancien rappeur et sportif » (France TV Info), un « doux géant » (LCI) ou un père dévoué, peu de médias révèlent son lourd passé de délinquant multirécidiviste, capable de pointer une arme sur le ventre d’une femme, comme le rapporte le Daily Mail.

Floyd avait été condamné à cinq ans de prison en 2009 pour voies de fait graves résultant d’un vol où il était entré dans le domicile d’une femme, avait pointé une arme sur son ventre et avait fouillé le domicile pour trouver de la drogue et de l’argent, selon les archives judiciaires.

Deuxième manipulation : l’absence d’informations sur la santé fragile de la victime qui était, par ailleurs, droguée au fentanyl, un opiacé 100 fois plus puissant que la morphine, dont l’un des effets est le ralentissement de la respiration, précise La Voix du Nord.

Troisième manipulation : le déni statistique. La question qui eût dû être posée est celle de la violence policière aux États-Unis, quelle que soit l’origine ethnique des policiers et des victimes, et non pas celle d’une prétendue oppression des Blancs sur les Noirs, posture facilement démontée par les chiffres officiels.

Les médias imposent l’idée d’un prétendu privilège des Blancs qui oppresse la minorité noire ainsi victime de tout, mais responsable de rien. La lutte « antiraciste » qui en découle devient l’alibi de pratiques racistes décomplexées. Chaque jour, de nouvelles vidéos de lynchages de Blancs par des groupes de Noirs circulent sur les réseaux sociaux, et l’équivalent inverse est difficile, sinon impossible, à trouver.

>>> La suite de l’article de Grégory Roose.

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