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Guide idéologique – 2e partie : Le multiculturalisme et ses équivalents

Voici le second article d’une série visant à établir un guide idéologique pour les patriotes québécois du XXIe siècle. Une fois complété, il vise à former le corpus idéologique d’Horizon Québec Actuel.

Nous appartenons à ce petit groupe de peuples sur la terre – Combien sont-ils ? Quatre ou cinq ? – au destin d’une espèce particulière : l’espèce tragique. Pour eux l’anxiété n’est pas de savoir si demain il seront prospères ou malheureux, grands ou petits ; mais s’ils seront ou ne seront pas ; s’ils se lèveront pour saluer le jour ou rentrer dans le néant.

Lionel Groulx, Directives, 1937

 

Alors qu’on nous annonce – à grand renfort de statistiques – que le Québec subit une invasion migratoire, que l’anglicisation rampante menace d’emporter Montréal et que le mouvement nationaliste est gangrené par le gauchisme, une pulsion de mort pousse les élites québécoises à accepter tacitement le délitement national.

Tandis que le discours officiel des médias de masse, des gouvernants et des universitaires ne cessent de défendre la « diversité », il est primordial de rappeler que la seule vraie diversité qui règne au sein de l’Amérique du Nord dominée par la civilisation anglo-protestante, c’est bien que le Québec, héritier de l’aventure coloniale de la France en Amérique.

La seule force de résistance réelle à la domination totale des anglo-saxons sur ce bout de continent demeure le foyer lumineux de l’Amérique française, le Québec.

Horizon Québec Actuel a été fondé en juin 2016 dans le but explicite de renouveler le mouvement souverainiste québécois.

Pour ce faire, il nous faut être d’une impitoyable lucidité sur les maux qui le pourrissent de l’intérieur. Pour sortir le mouvement souverainiste du marasme actuel dans lequel il baigne, il est primordial de sortir du cadre idéologique dominant qui nous a été imposé par 50 ans de propagande radio-canadienne.

 

 

Combattre le Canada, c’est avant tout combattre son implantation mentale au sein de nos propres cerveaux.

 

Second mal

Le multiculturalisme et ses équivalents

Idéologie canadienne visant la négation du caractère national du Québec

Depuis que certains auteurs souverainistes ont remis la critique du multiculturalisme au centre des attaques envers le fédéralisme canadien, la gauche souverainiste a inventé un nouveau terme : l’interculturalisme.

L’interculturalisme est un terme bidon visant à légitimer le multiculturalisme au sein du mouvement souverainiste en changeant tout simplement de forme.

Sur le fond, rien ne sépare l’interculturalisme québécois du multiculturalisme canadien. Il s’agit de la même logique d’inversion de hiérarchie entre l’immigrant et la société d’accueil.

Ce terme a été inventé pour masquer l’alignement idéologique de la gauche souverainiste sur le multiculturalisme canadien.

 

Le multiculturalisme, arme constitutionnelle contre le Québec

Tout d’abord, rappelons que le multiculturalisme est la politique officielle de l’État canadien en ce qui concerne l’identité nationale. Il a été instauré afin de tuer le concept de biculturalisme promu par la Commission Laurendeau-Dunton qui visait à résoudre le malaise croissant de la minorité canadienne-française au sein de la Confédération.

La Constitution de 1982 a intégré en son sein la Charte canadienne des droits et libertés dont l’article 27 prévoit que « Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens. »

Au Canada – et donc par le fait même, au Québec – s’opposer au multiculturalisme revient à s’opposer à la Constitution canadienne.

Lorsque les Québécois attaquent le multiculturalisme canadien, ils attaquent non seulement une idéologie, mais également un principe constitutionnel fondateur de l’ordre canadien.

S’attaquer au multiculturalisme, c’est s’attaquer à la doctrine étatique du Canada depuis 1982.

C’est ce que la droite fédéraliste du Québec n’a jamais voulu comprendre. Cela l’enferme dans une impuissance politique totale, puisqu’elle sera toujours soumise au multiculturalisme fondant le Canada moderne, celui-ci niant la dimension proprement nationale des aspirations politiques québécoises.

En adoptant le multiculturalisme, le Canada met sur le même plan d’égalité la culture du nouvel arrivant et la culture majoritaire de la société québécoise.

Le multiculturalisme fait des Québécois une communauté parmi d’autres du grand tout multiculturel canadien et invalide, ipso facto, toute velléité pour eux de se considérer comme autre chose qu’un simple groupe ethnique du Canada post-national.

Cela a comme effet d’ethniciser la question québécoise, la déracinant de sa prétention à incarner l’universel et empêchant l’assimilation des immigrés.

De plus, le multiculturalisme a été sanctionné par une loi fédérale en 1988.

Extraits.

La politique du gouvernement fédéral en matière de multiculturalisme consiste :

a) à reconnaître le fait que le multiculturalisme reflète la diversité culturelle et raciale de la société canadienne et se traduit par la liberté, pour tous ses membres, de maintenir, de valoriser et de partager leur patrimoine culturel, ainsi qu’à sensibiliser la population à ce fait;

b) à reconnaître le fait que le multiculturalisme est une caractéristique fondamentale de l’identité et du patrimoine canadiens et constitue une ressource inestimable pour l’avenir du pays, ainsi qu’à sensibiliser la population à ce fait;

(…)

d) à reconnaître l’existence de collectivités dont les membres partagent la même origine et leur contribution à l’histoire du pays, et à favoriser leur développement;

(…)

f) à encourager et aider les institutions sociales, culturelles, économiques et politiques canadiennes à prendre en compte le caractère multiculturel du Canada;

g) à promouvoir la compréhension entre individus et collectivités d’origines différentes et la créativité qui résulte des échanges entre eux;

Source

 

Un danger communautariste

Communautarisme rime avec électoralisme

Le multiculturalisme a donc comme effet concret l’inversion du devoir d’intégration de l’immigré vers la société d’accueil. Ce n’est plus à celui-ci de s’assimiler à la culture nationale, mais bien à la société de s’adapter aux revendications communautaires des immigrés.

Le multiculturalisme encourage le développement du communautarisme, soit le repli sur soi ethno-religieux des nouveaux arrivants en s’opposant à leur assimilation culturelle.

En raison du caractère délirant du multiculturalisme canadien, les institutions ne savent plus comment procéder afin de ne pas se retrouver devant les tribunaux qui donneraient raison à toutes les revendications religieuses.

Cela donne lieu à d’énormes dérapages:

L’acceptation du kirpan sikh dans les écoles québécoises

Une dérogation aux contraventions pour les juifs hassidiques

L’assombrissement de vitres pour ne pas choquer les juifs hassidiques

La consigne faites aux policières de ne pas interpeller les juifs hassidiques

La ségrégation entre musulmans et non-musulmans dans des commerces

Le retrait des crèches de Noël

L’acceptation du voile intégral islamique lors des élections

L’acceptation du voile intégral islamique lors du serment de citoyenneté

La banalisation des mœurs islamiques dans la société

La criminalisation de toute critique de l’islam jugée «islamophobe»

 

La société multiculturelle est multiconflictuelle 

Le novlangue canadien

Le multiculturalisme mène à la concurrence victimaire entre communautés dans le but explicite de chercher des avantages légaux, administratifs et pécuniaires de la part de l’État et de l’entreprise privée. Tout cela se passe par une guerre juridique de basse intensité ou tout un chacun poursuit les organes publics dans le but de se voir accorder des privilèges spéciaux, notamment sur des bases religieuses.

Or, dès que la confiance envers le système de justice diminue, la guerre juridique se transforme en conflit intercommunautaire tel que nous le voyons se déployer en Europe de l’Ouest.

 

Une courte vidéo à écouter pour bien comprendre le problème de la diversité ethno-culturelle

 

A contrario de la propagande officielle de l’État canadien, la diversité ethno-confessionnelle n’est jamais une force, mais bien plutôt une faiblesse des sociétés multiculturelles. En fait, la société multiculturelle constitue un facteur de division menant à la perte de confiance envers les liens sociaux et à l’atomisation des individus en plus d’augmenter les risques potentiels de voir les clivages politiques dégénérer en conflits violents.

 

 Un effet pervers : l’islamisation du Québec

En raison de la crise civilisationnelle que vit aujourd’hui le monde arabo-musulman, le premier effet pervers du multiculturalisme canadien est de faciliter l’implantation des réseaux islamistes dans la société québécoise. L’islam politique – ou islamisme – est une idéologie politico-religieuse qui vise à rendre les lois, les mœurs et les coutumes des sociétés conformes à la jurisprudence islamique.

Les islamistes peuvent être divisés en deux courants : les légalistes et les révolutionnaires.

Le courant légaliste vise à islamiser la société avant d’arriver au pouvoir. C’est la thèse de l’islamisation par le bas chère aux Frères musulmans – la principale organisation islamiste mondiale – qui vise à préparer les coeurs et les esprits à la mise en place d’un pouvoir politique islamique. En raison de ses stratégies d’infiltration et de cooptation des élites occidentales, il s’agit du courant le plus dangereux pour l’ensemble de l’Occident.

Le courant révolutionnaire est évidemment celui qui fait le plus de bruit, car il mène des opérations violentes visant à soumettre les populations par la terreur. En raison de leur méthode d’action, les djihadistes sont les islamistes les plus voyants, mais  ils ne représentent que la pointe de l’iceberg de l’islamisation des sociétés occidentales.

L’islamisation est déjà bien avancée au Québec même.

Rappelons que l’implantation d’importantes populations musulmanes en Europe occidentale a eu comme effet de créer des enclaves ethno-confessionnelles qui se transforment en zones de non-droit où les femmes sont obligées de se soumettre aux mœurs islamiques, où les fonctionnaires se soumettent aux pressions islamistes et qui deviennent des bases d’opération du Djihad contre les populations européennes.

L’islamisation de l’Europe doit nous servir d’avertissement.

Il faut absolument empêcher que cette situation se reproduise au Québec.

 

La solution ? Après la fin de l’immigration massive, l’assimilation culturelle des immigrés !

En plus de l’arrêt immédiat de l’immigration massive, Horizon Québec Actuel est en faveur d’une politique d’assimilation culturelle des immigrés déjà sur le territoire, notamment par la fin immédiate de tout accommodement déraisonnable octroyé aux lobbys communautaristes minoritaires et pleurnichards.

Le multiculturalisme, arme du mondialisme pour détruire les solidarités nationales et fragmenter le peuple, doit être combattu avec virulence.

 

> Le troisième article portera sur le 3e mal : l’hégémonie culturelle gauchiste.

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