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La « diversité » de Trudeau est celle des bobos urbains mondialisés

Joseph Facal >

La planète s’est beaucoup moquée, avec raison, des déguisements indiens de l’adolescent immature assis dans le fauteuil du premier ministre canadien.

Ses hôtes indiens auraient pu en rajouter dans le sarcasme, ou jouer les insultés devant tant de condescendance et si peu de jugement.

Subtils, ils ont préféré faire sentir ce qu’ils pensent de cet olibrius en ne lui faisant rencontrer aucun dignitaire important jusqu’à hier.

Du tourisme familial à nos frais.

Un internaute m’a fait une remarque à la fois drôle et tragique.

Cet été, le sommet du G-7 se tiendra dans Charlevoix : imaginez Emmanuel Macron ou Angela Merkel arrivant en chemises à carreaux, avec une ceinture fléchée et un bonnet de fourrure avec une queue de raton laveur, pour nous montrer leur amitié et leur respect.

Vous réagiriez comment ?

Derrière ces bouffonneries se profile toutefois une dimension trop peu relevée.

Cette obsession pour les costumes traduit certes le vide abyssal et l’absence de personnalité de cet « adulescent » auquel il a dû manquer quelque chose – je ne sais pas quoi – dans son enfance.

Justin Trudeau, lui, dira plutôt que c’est sa manière de montrer son attachement à cette « diversité » et à cette « inclusion » qui font du Canada le meilleur pays du monde.

Le problème est que la « diversité » à la Justin est très sélective, très peu diversifiée en fait.

La diversité intellectuelle, la vraie, c’est l’ouverture à l’endroit d’idées que vous ne partagez pas nécessairement.

Imaginons que vous êtes un catholique pratiquant, opposé à l’avortement sans condition et au suicide assisté.

Ces idées ne sont pas du tout les miennes, mais elles sont légitimes, respectables et partagées par des millions de gens au Canada.

Pensez-vous que le paon Justin viendrait visiter votre église, vous embrasser, se faire prendre en photo avec vous ?

Bien sûr que non.

L’ouverture de Justin Trudeau s’arrête là où commencent les idées qu’il ne partage pas.

Sa « diversité », c’est la vision du monde prônée par les élites cosmopolites aux souliers vernis de Toronto, Vancouver et Montréal.

En dehors de cet écosystème, il n’y a que des ringards et des attardés qui ne méritent pas que l’on soit ouvert envers eux.

Le club de la « diversité » a des conditions d’admission très strictes : penser comme lui.

 

> Lire la suite l’article sur le Journal de Montréal.

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